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Des américains criblés de dettes fuient leur pays pour échapper aux prêts étudiants écrasants

Face à des prêts étudiants écrasants et si peu de moyens pour les rembourser, certains américains décident de fuir le pays pour échapper à leurs dettes, selon Annie Nova, reporter pour CNBC.

« C’est comme si un arbre tombe au milieu de la forêt et que personne ne l’entend, existe-t-il vraiment ? » a dit Chad Haag, âgé de 29 ans et originaire du Colorado, qui a décidé de s’expatrier dans la jungle indienne pour éviter de payer son prêt de 20.000 $. « Les Etats-Unis, c’est du passé pour moi » a expliqué Haag, à 15000 kilomètres de chez lui.

Aujourd’hui, il vit dans une maison en dur dans le village de « Uchakkada » et paie 50$ par mois. Son arrière-cour est remplie de cocotiers et de poules.  « J’ai croisé deux éléphants hier » et il a ajouté : « j’espère ne jamais plus mettre les pieds dans un Walmart de ma vie » – CNBC.

Cela étant, ce n’a pas été un nouveau départ facile pour lui, trouver des cabinets de toilettes acceptables.  « Il y a des toilettes qui ne sont que des trous dans le sol et il faut s’accroupir » a expliqué Haag. Il se souvient avoir avalé de la viande de chèvre avariée dans un petit restaurant de quartier et avoir fini aux urgences. « Malgré cela, j’arrive à avoir un niveau de vie plus élevé ici, dans un pays du tiers monde comparativement aux Etats-Unis, tout simplement à cause de mes prêts étudiants ».

Chad Haag et son amour pour la vie

« Si vous ne gagnez pas un salaire décent, et que vous avez une dette de 20.000$, cela peut s’avérer désastreux », a dit Haag, qui avait du mal à trouver les 300$ par mois qu’il devait après avoir obtenu son diplôme de l’University of Nothern Colorado en 2011. Le premier emploi précaire de Haag qui lui prenait quelques heures après l’université,  consistait à décharger des camions ou à construire des fusées pour enfants sur une chaîne de montage.

Alors qu’il n’existe aucune donnée officielle concernant le nombre de personnes qui ont fui les Etats-Unis pour se sortir de ce piège des dettes liées aux études universitaires, il y a énormément de preuves qui montrent que les gens se renseignent avant de prendre la route sur des sites comme « Reddit posts », des groupes sur Facebook, ou des conseils financiers pour toucher le chômage sur différents sites internet.

« Cela peut devenir un véritable problème si la demande augmente et combien cette tendance se développe » a expliqué Barmak Nassirian, directeur des relations fédérales à l’Association américaine des collèges et universités.

Avec une dette étudiante américaine extrêmement élevée, qui devrait dépasser les 2.000 milliards de dollars en 2022, en moyenne, les jeunes diplômés doivent environ 30.000$, et même plus, alors qu’on était à 16000$ ajustés de l’inflation dans les années 90. Comme le fait remarquer CNBC, les salaires des universitaires nouvellement diplômés n’ont quasiment pas évolué au cours des dernières décennies.

Dans le cas de Haag, après de courtes périodes de travail dans l’usine de jouets et pour l’entreprise de transport routier, il est retourné à l’université pour passer un master de littérature comparée à l’«University of Colorado Boulder », et s’est essayé à l’enseignement en tant que professeur adjoint (mal rémunéré).

Haag a retrouvé un peu d’espoir lorsqu’il a accepté un poste de coursier de produits médicaux à plein temps à Denver, où il se chargeait des livraisons d’échantillons d’urine et de sang dans les hôpitaux. Cependant, il était déçu de ramener seulement 1,700$ par mois. Il lui reste peu d’argent une fois qu’il a payé sa facture de prêt étudiant. Il ne peut pas se permettre de louer un appartement en ville, où les loyers ont augmenté énormément. Il vit chez sa mère et ne sort que rarement avec ses amis.

L’année dernière, Haag a épousé une citoyenne indienne qui enseigne dans une université locale. Il vit actuellement grâce à un visa conjoint de cinq ans.

« Les emprunts ne disparaissent pas quand vous êtes un expatrié » a expliqué un expert en prêts étudiants, Mark Kantrowitz.

Il est également à souligner qu’en février 2018, l’IRS (l’Internal Revenue Service) a commencé à alerter le département d’état américain sur le fait qu’il y avait de plus en plus de mauvais débiteurs. Le département d’état a prévenu que tous ceux qui avaient de grosses dettes fiscales, allaient voir leurs passeports abrogés.

Voici d’autres histoires de personnes complètement endettées.

Chad Albright, âgé de 39 ans, diplômé de l’université de Pennsylvania en 2007 après avoir étudié la communication et l’histoire, n’arrivait pas à trouver un emploi.

« Je passais d’un entretien à un autre et ainsi de suite » a dit Chad.

Et puis même, il avait un prêt étudiant de 30.000$ et il s’est vite retrouvé à devoir rembourser une facture de 400$ par mois. Incapable de s’en sortir, il a déménagé avec ses parents à Lancaster et a travaillé en tant que livreur de pizzas. « J’avais la haine, je n’arrivais pas à accepter l’idée de ne pas trouver de travail aux Etats-Unis » a expliqué Albright.

Il s’est enlisé avec ses prêts étudiants et craignait que le Ministère de l’Education lui saisisse son salaire.

La cote de solvabilité d’Albright a chuté et ses ennuis de remboursements se sont aggravés. Impossible dans ces conditions d’acheter une voiture ou de décrocher un emploi sachant que les employeurs consultent les dossiers de crédits. « J’ai le sentiment que l’université a brisé ma vie »CNBC.

Ne se voyant plus aucun avenir aux Etats-Unis, il a décidé d’aller vivre en chine en 2011. Dans la ville de Zhongshan, il a découvert qu’il adorait enseigner l’anglais. Contrairement aux moments où il livrait des boîtes de pizzas pleines de graisses, il a trouvé son travail pertinent et gratifiant.

Après quelques années passées en chine, il gagnait 1000$ par mois. Albright a déménagé en Ukraine où il est aujourd’hui résident permanent. Il a enseigné à Kiev et à Odessa, une ville portuaire sur la mer noire.

« Je suis bien plus heureux en Ukraine » explique Albright qui n’a aucune envie de retourner aux Etats-Unis et n’a rien eu à rembourser depuis bientôt huit ans.

Une autre américain criblé croulant sous sa dette étudiante, Katrina Williams, ne trouvait pas de travail après avoir été diplômée de l’université du sud d’Alabama en 2013 avec 700$ de remboursement mensuel.

« J’étais obligée d’accepter n’importe quoi pour rembourser mon prêt » a dit williams, qui a travaillé chez Starbucks, remplaçante de professeur, livreuse pour USPS et employée dans un centre d’appels Sears.

Chaque américain porte 220.000$ de dette ! Au bord du désastre: 59% des américains vivent d’un chèque de paie à l’autre.

« Je travaillais tous les jours » a expliqué Williams, « il ne me restait juste assez d’argent pour faire le plein ».

Williams avait une amie qui a déménagé au Japon et l’idée de quitter les Etats-Unis a commencé à mûrir dans son esprit. En 2015, elle a déménagé à Chiba pour enseigner l’anglais aussi. « J’adore mon travail » dit-elle. Son employeur parraine son visa.

Elle a son propre appartement maintenant et n’a plus besoin de travailler sept jours sur sept. Cela dit, Williams regrette ses amis chez elle et au Japon, elle n’a pas réussi à se faire beaucoup d’amis.

Elle pense à retourner aux Etats-Unis un jour mais elle sait aussi qu’elle sera accueillie par les différents organismes de recouvrements. Sa dette d’étudiante aura gonflé de plus de 100.000$.

« Si seulement je pouvais retourner aux Etats-Unis sans avoir peur d’être rattrapée » a-t-elle dit à CNBC.

Selon Nassirian, il y a bien d’autres façons plus raisonnables de gérer la dette des étudiants, en s’inscrivant dans des plans de remboursements gouvernementaux, basés sur les revenus.

A la fin de la journée, sans doute qu’Alan Collinge, fondateur de Student Loan Justice a raison quand il dit : « toute personne censée qui apprend que des gens fuient le pays à cause des dettes de prêts étudiants, finira par dire qu’il y a quelque chose qui a très mal tourné avec le système d’emprunt pour les jeunes étudiants».

Source: zerohedge

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14 Commentaires pour l'article Des américains criblés de dettes fuient leur pays pour échapper aux prêts étudiants écrasants

  1. @Le département d’état a prévenu que tous ceux qui avaient de grosses dettes fiscales, allaient voir leurs passeports abrogés. »

    Si cela est mis en application, il y en a beaucoup qui vont être rattrapé par leurs dettes
    Sauf à avoir une double nationalité, il vous faut toujours présenter un passeport valide pour obtenir un visa,un permis de travail etc…il restera bien la solution « clandestin » avec tous les risques que cela suppose

  2. Un sujet dont l’orthographe laisse vraiment à désirer, à tel point que j’ai cessé de compter les fautes…
    Quant au problème des dettes il y a beaucoup à dire : trop de jeunes gens veulent être « diplômés » ! Pas de travail, filières bouchées, qualification inadaptée, …
    *Mais il y a aussi le fait que tout américain se doit de payer ses impôts au fisc US : et là, nombreux sont ceux qui préfèrent abandonner leur nationalité.

  3. Je comprends que tu es français habitant au Venezuela,question bête mais pourquoi avoir des bolivars?? je suis à l’étranger mais je essaye d’avoir un maximum d’euros en France, ça serait suicidaire pour moi d’avoir l’argent en monnaie locale, beaucoup trop risqué.et si je vois que le pays part trop en sucette, retour direct en France avec mes petites économies qu’il faut faire quand on part à l’étranger !

    Le bitcoin quoi qu’on en dise, beaucoup on vu le train passer y compris moi…si j’avais su j’en aurais pris il y a bien longtemps mais fallait avoir le courage et être un minimum kamikaze, le risque des fois ça paye d’autre fois ça ne paye pas..

  4. Rigolez pas, c’est l’avenir des enfants français !

  5. avant les étudiant partaient aux USA… Peut être qu’ils viendront en France ? 🙂

  6. L’argent ne peut pas aller dans des universités PUBLIQUES et également acheter dès milliards de dollars d’armes pour faire la guerre dans le reste du monde enfin !
    Dans des projets que l’on vends 10 fois le prix à l’Etat, comme l’avion F35 ou les projets bidons de la NASA! On veut être sur la Lune ! ^^
    L’oligarchie industrielle et militaire US a choisit.
    Désolé le peuple.

    • C’est comme au Venezuela, où un « fric de dingue » passe dans l’armement Russe et les postes de complaisance dans l’administration pour maintenir un régime que le peuple haït cordialement !

      Avion présidentiel de luxe, cadeaux à cuba, des pompes à 500 dollars pour certains dirigeants qui ont également pu investir dans des villas de luxe en Floride etc…
      Remarquez, quand vous avez accès directement à la caisse sans avoir à rendre le moindre compte, pourquoi s’en priver !!!

      Beaucoup de gouvernements sont ainsi de nos jours, surtout les autoritaires…

      Alors les USA, certes…Mais le problème dans tout cela, c’est que certains ont une vision partielle et partiale des choses. Ce qui les arrange quoi !…

      Quel dommage !

      Saludos

      • « Vision partiale »
        Ce qui n est evedemment pas ton cas bien evidemment ..lol 😉
        J attends toujours tes commentaires á propos des infos que je t ai donné sur le Venezuela

        • Que veux-tu que je te dise !!! Ce que tu balances n’est même pas vérifiable !

          Viens donc voir ici sur place puisque tu t’intéresses au sujet, entretiens-toi ensuite avec le gens, et on en reparle…

          Je ne peux pas débattre avec quelqu’un qui n’a qu’internet pour source, et qui ne théorise que dans un sens…

          Fin du débat.

          • Oui fin du debat en effet, tu es á cours d arguments , il est temps que tu plies bagages

            Bien sur ces donnees datees et chiffrees seraient l invention d un complotiste
            Haha ce niveau de detail ne peut etre inventé et forcement cela te derange…

            Il ne faut pas se debattre dans les sables mouvants mon cher Bigmac29, on s enfonce..

            Et pour finir je theorise dans un sens car toute la cacophonie accuse comme unique responsable le regime bolivarien
            Quand les medias et autre reviendront á plus de mesure, je debattrais avec plaisir des failles du systeme Chavez Maduro

            sinceres salutations

          • toujours ton seul et unique argument en boucle …
            « De venir sur place »
            Les gens savent qu ils sont dans une situation de merde..pour le reste que savent ils de ce qui se joue en coulisse?

  7. La débandade généralisée !

  8. Qu’ils viennent en France c’est le Pérou 🙂

  9. Ils ont fait un Master en Théories du Genre ou en histoire de l’Art ?

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