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O. Delamarche: « Ne vous attendez pas à une inflation salariale aux USA avec 102 millions d’américains sans emploi »

C’est l’un des grands mystères du cycle économique actuel : l’inflation est faiblarde dans les pays développés. Même aux Etats-Unis, pourtant proches du plein emploi, les hausses de salaire demeurent modestes… A qui la faute ? Et si les niveaux d’inflation ne retrouvaient jamais leur étiage passé? Le point de vue d’Olivier Delamarche, fondateur de Triskelion Wealth Management et membre fondateur des Econoclastes. Ecorama du 7 novembre présenté par David Jacquot sur boursorama.

Etats-Unis: Au 31 Octobre 2017, près de 102 MILLIONS d’américains sont toujours sans emploi Michael Snyder: « 102 Millions d’Américains en âge de travailler n’ont pas de boulot ! »

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5 Commentaires pour l'article O. Delamarche: « Ne vous attendez pas à une inflation salariale aux USA avec 102 millions d’américains sans emploi »

  1. en effet , condamner a végéter.

  2. L’origine de inflation n’est pas salariale. L’inflation par les salaires n’est qu’un phénomène secondaire. Partout et toujours, l’inflation est d’origine monétaire. Sans émission monétaire en excès, il ne peut pas y avoir d’inflation.

    Pour l’instant, l’inflation reste cantonnée aux marchés financiers et certains marchés immobiliers en situation de bulle. Pire, les politiques non conventionnelles provoquent temporairement la déflation économique, car elles engendrent surcapacité de production et baisse mécanique des prix du fait de la faiblesse des taux. Les banques centrales sont directement responsables du prétendu risque de déflation contre lequel elles font semblant de lutter, car ce sont elles, avec leurs politiques irresponsables, qui créent la déflation.

    Mais c’est une situation économique temporaire. Lorsque les bulles qu’elles ont engendrées exploseront, les masses monétaires en excès se déverseront dans les circuits économiques, provoquant une vague d’inflation à la hauteur des impressions monétaires. En outre, quand les prix des actifs chuteront, les banques centrales seront contraintes de revendre les actifs qu’elles détiennent à un prix inférieur à celui qu’il était au moment de l’émission monétaire. Donc, les banques centrales seront incapables de récupérer la majeure partie de la monnaie qu’elles auront émise en excès. Une phase violente d’inflation est désormais inéluctable. Elle sera d’autant plus violente qu’elle affectera des économies entrées en récession. Moins de produits à échanger + trop de monnaie disponible = inflation violente.

    Il faudra plusieurs décennies pour sortir de la crise mondiale provoquée par les banques centrales.

  3. ce monde de dingues est au bord du précipice

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