La compagnie de Dubaï a vu son bénéfice annuel plonger de 82,5 % sur l’exercice 2016-2017, malgré un trafic toujours en hausse.
Quand on est la première compagnie aérienne internationale sans réel marché intérieur, il faut s’attendre à subir tous les aléas et les vicissitudes de l’actualité internationale. C’est ce qu’est en train d’expérimenter Emirates à ses dépens.
Alors que les grandes compagnies américaines et européennes ont nettement amélioré leurs résultats en 2016, la compagnie de Dubaï a dévoilé ce jeudi un bénéfice net en chute de 82,5 %, à 1,25 milliards de dirhams (312,7 millions d’euros) pour son exercice annuel 2016-2017 clos le 31 mars.
Son plus mauvais résultat depuis dix ans ! Et pour la troisième année d’affilée, son chiffre d’affaires ne progresse pas , à 85 milliards de dirhams (21,28 milliards d’euros), malgré un nombre de passagers en hausse de 8,1 %, à 56 millions, tandis que la recette moyenne par passager continue sa glissade amorcé en 2013. Le groupe Emirates fait légèrement mieux, avec un chiffre d’affaire en hausse de 1,9 %, à 94,68 milliards de dirhams (23,68 milliards d’euros), pour un bénéfice net en baisse de 70 %. La trésorerie a baissé de 19 %, à 19,1 milliards (4,7 milliards d’euros).
Une très bonne nouvelle …