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Gilles Leclerc: Pétrole : il ne manque plus qu’une étincelle pour que le baril flambe à 70$

Le pétrole à 41€ le baril de Brent (ici, le Future BZXXXX), c’était fin mars dernier (pastille bleue), au moment où je vous proposais un plan de trade. Je visais une remontée de l’or noir, avec pour objectif un retour la zone des 55 $ (« O » + segment violet sur le graphe ci-dessous).

161024_petrole

Six mois plus tard environ, on y est, au pouillème près. Un point haut vient d’être touché à 54 $. Au contact de notre résistance (segment violet), les prix ont reperdu un peu de terrain depuis quelques jours, mais il est plus que temps de vous proposer une mise à jour de ce trade.

Pourquoi ? A la lecture de l’analyse graphique et technique, il y a maintenant une bonne probabilité que la résistance des 55 $ saute, et que le pétrole retrouve rapidement les 70 $.

Si un tel rebond se confirme, les conséquences sur le marché seront évidemment importantes, notamment du côté du secteur pétrolier.

Pourquoi viser les 70 $ ?

Alors, quel signal attendre, et pourquoi un objectif à 70$ ? Très simple. Comme d’habitude, c’est le cadrage graphique via la technique des reports d’amplitude qui nous fournit la réponse.

Le premier élément à suivre de près est, à mon humble avis, la série de ces reports d’amplitude. Ce sont les petites flèches verticales grises sur la droite du graphe. Elles permettent de mettre en évidence les zones de support/résistance les plus pertinentes qui, d’une façon ou d’une autre, servent aux « grosses mains » et à leurs algos pour se positionner sur le marché. Vous pouvez constater la réaction des prix sur ces zones : le verdict est sans appel et cela n’a rien à voir avec le hasard.

Le deuxième élément à surveiller est graphique lui aussi, mais nettement plus classique, à savoir la formation d’une « épaule/tête/épaule inversée » (ETEI), dont la ligne d’eau se situe très exactement au niveau de notre objectif « O ». Le détail vous en est donné dans le petit encart en haut à droite du graphe.

Si cette ETEI est validée, l’objectif théorique ressort vers 82 $ (T2 = objectif 2). C’est cependant théorique. Et franchement, un peu trop ambitieux, tout du moins à moyen terme.

Je vous propose de nous concentrer sur l’objectif 1 (T1) qui se situe à un report d’amplitude de distance. C’est-à-dire vers 69 $.

Ce niveau correspond au dernier top de mai 2015 (grosse pastille rouge). Puisque quelques lignes plus haut je vous disais que les grosses mains et leurs algos prennent ces zones de report d’amplitude comme zones d’appui pour travailler le marché, regardez aussi la réaction des prix depuis 2008 (petites pastilles rouges tout au long du segment T1).

Bref, si ce scénario se confirme, le Brent devrait s’apprécier d’environ 25% pour retrouver les 70 $. Pas mal, n’est-ce pas ?

Quels signaux surveiller ?

On reste simple avec notre indicateur de tendance MACD et ses axes de propagation.

Un axe (segment vert) arrive en support des impulsions. Lors de son deuxième contact (petite flèche verte), la réponse des prix a été particulièrement forte. Je le considère donc comme valide.

On en arrive au troisième impact sur cet axe de propagation (pastille jaune). La MACD vient de se retourner à la hausse.

Vous comprenez maintenant la raison de cette mise à jour concernant le pétrole : si la MACD reste à la hausse alors que les prix temporisent sous la résistance des 55 $, alors la cassure de ce niveau sera très probable. Et cela entraînera la validation de l’ETEI.

Par effet collatéral, un support à prendre en compte pour nos indices boursiers, notamment le CAC 40.

Bonne semaine et bons trades,

Gilles

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit


gleclerc-75x100Gilles Leclerc a tout d’abord commencé dans la grande finance. Avec un MBA de la prestigieuse université américaine de Hartford, il a ensuite intégré la direction Financière IBM Europe et ensuite d’IBM Corporation (headquarters mondial). Puis, peu à peu, la passion boursière le gagnant, il s’est tourné vers les activités de trading.

Cela fait maintenant 20 ans que Gilles trade sur les marchés et il se consacre exclusivement à cette activité depuis une dizaine d’années.

Dès 2008, il fut l’un des premiers à pressentir les modifications profondes qu’allaient occasionner l’utilisation intensive des algorithmes sur les marchés financiers ; il a su s’adapter en mettant en place de nouvelles stratégies de trading répondant à ce nouvel environnement. Il créa donc son propre système de trading tout à fait spécifique et basé sur des concepts innovants.

De façon à prouver la validité de son approche, il reste l’un des rares traders/analystes à poster régulièrement ses prises de position en « Live » sur un site d’Analyse Technique de renommée ( Univers Bourse ) où il partage l’intégralité sa méthodologie.

Il intervient désormais dans La Bourse au Quotidien afin de partager son expérience et de proposer ses analyses et sa méthode au plus grand nombre.


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14 Commentaires pour l'article Gilles Leclerc: Pétrole : il ne manque plus qu’une étincelle pour que le baril flambe à 70$

  1. Non, le pétrole ne va pas remonter en fin d’année à 70 dollars ni au premier semestre 2017, la situation économique étant tellement mauvaise et l’offre en constante augmentation (Iran, Kazakstan, Russie), il n’y a rien qui peut actuellement faire monter en flèche le pétrole à part la dégringolade du dollar. Certains pays pétrolier vont surement faire faillite dans les deux ans à venir, la bombe algérienne en particulier.

  2. je prédit un baril de pétrole à 0.5 dollars US ( déflation assuré temporairement avec probable hausse des taux puis hyperinflation généralisé ou le billet de 100 dollars US sera moins chère qu’un pti bout de PQ donc en réalité il ne reste plus de devise papier viable ) Surtout si Trump et Marine arrive au pouvoir on aura un tsunami financier jamais vu !!!

  3. Tant que les pétroliers américains n’auront pas fait totalement faillite, les Russes comme les Saoudiens, et la plupart des pays producteurs de pétrole, feront tout ce qui est en leur pouvoir pour les éliminer du jeu. Même si pour ça, ils doivent y laisser leur trésorerie en dollars, qui bien entendu, s’effondrera avec…

    • Les Russes n’ont pas de pétrole suffisamment bon marché pour éliminer qui que se soit. Les producteurs américains n’ont qu’à attendre que le pétrole bon marché deviennent tellement rare que leur pétrole de schiste deviendra rentable. Ils se sont juste lancé trop tôt.

      • Vous oubliez l’EROIE mon ami.
        Les russes ont un EROIE bien plus faible que les américains sur le schiste.
        Les américains ont perdus la partie.

      •  » Les producteurs américains n’ont qu’à attendre  »

        Bien sûr, c’est vrai qu’il est sage de rester les mains dans les poches quand le pétrole de schiste représente une très importante bulle financière au U.S.A et que les investissements ne sont pas rentables et pire les traites bancaire, elles tombes tout les mois !

        Au vu de la situation de la valeur du $ US et du niveau de dette Américaine et du vrai niveau de chômage nul doute que les U.S.A ne peuvent pas se permettre d’attendre longtemps 🙂

  4. Ah les couillons, dire que ce sont eux qui nous gouvernent grâce à leur factotum au gouvernement.
    Vraiment, j’en ai entendu des délires tout au long de ma vie, mais là, tout de même, ça frise la gourmandise, le relâchement synaptique, l’envolé comico-lyrique, la poésie masturbatoire.
    En fait, il n’y a pas tellement besoin de rechercher midi à quatorze heure, il n’est que de suivre ce qu’il s’écrit sur ce site, les annonces continuelles de baisse de bénéfice et de chiffre d’affaire des entreprises cotés, pour comprendre que plus personne ne peu acheter, d’où la désindustrialisation mondiale et donc, logiquement la baisse du prix des carburants.
    Cette baisse sera suivit d’une hausse lorsque les (dés)investisseurs comprendront que les bourses courent à leur ruine et qu’ils se replieront sur les matières premières, dont ceux des carburants.
    Ce qui fera monter leur cours, accentuant plus avant cette désindustrialisation, ce qui fera baisser le prix des matières premières.
    Ce type là, Gilles Leclerc, je ne l’embaucherais même pas comme balayeur, ce que j’ai fais, j’avais même creusé des trous dans un cimetière dans mes jeunes années, alors je sais de quoi je parle.
    Alors je vais vous dire, moi, que si, ou plutôt quand le prix de l’essence se mettra à grimper comme ça, c’est que les carottes seront cuites et que ce sera la fin des haricots, ce qui fera une bonne sousoupe.
    Sachant la situation du Proche-Orient, les producteurs de pétrole et de gaz dans une mouise économique invraisemblable et l’accélération de la tempête industrielle, une telle hausse sera le signe que les investisseurs quittent les bourses, même avec une telle surproduction pétrolière.
    Alors, faites vos réserves et votez Asselineau, le seul qui a en main suffisamment de carte pour rapidement faire repartir la machine économique en France, même les francs nouveaux ont été prévus, c’est pour tout dire.

  5. L’économie est en berne, le baril ne peut que continuer sa descente aux enfers.
    Moins de demande = chute prix

    • Mais s’il y a chute de l’offre, les prix remontent. Si des pays producteurs n’arrivent plus à suivre ou si à cause des prix bas on a pas pu investir suffisamment dans les gisements futurs, les prix vont se mettre à flamber. Car oui pour pouvoir offrir du pétrole dans les années futurs il faut investir des aujourd’hui, hors les gisements sont de plus en plus dure à exploiter et donc de plus en plus chers.

      • Ca fait 30 ans qu’on ne trouve plus des gissements digne de ce nom.
        Quand ils trouvent un nouveau, ils parlent en milliards de baril, mais si on divise par la consommation mondiale journalière, cela ne dépasse pas les 6 mois de réserve.

      • Oui mais s’il y a une chute de l’offre et que les prix remontent alors un redressement durable devrait entraîner une relance de la production de pétrole de schistes aux Etats-Unis, engorgeant à nouveau le marché et tirant les cours vers le bas. De leur côté, les principaux membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, comme l’Arabie saoudite, l’Iran et l’Irak, lancés dans une guerre des parts de marché, persistent dans leur refus de resserrer les vannes afin de redresser les prix…

  6. Des que les Iraniens et les saoudiens se mettront sur la tronche , le baril fera une montee en fleche !!!

    • Lumpenprolétariat / 27 octobre 2016 à 11 h 20 min / Répondre

      Bravo Callewert, voilà, simple, concis, intelligible et probant.

      Mieux que double épaulée croisée, triple salto arrière et plus haut sur 5 jours divisé sur la moyenne pondérée de la semaine des quatre jeudis qui se conclue toujours « ah non, désolé dans ma prévision de la semaine derniére, j’avais sous pondéré l’indice X9 sur la moyenne triple top »…

      Sinon, on verra aussi tout simplement sur quoi ont envie de spéculer les bienfaiteurs de l’humanité…

      • mon cher Lumpenprolétariat vous avez oublié de multiplier par la racine cubique du poids des carottes et la conjonction mercure-saturne dans le 2eme quadrant….je vous pensais plus « averti »…. sinon le mec qui peut prédire le prix du pétrole a 1 semaine , un mois , un an devrait logiquement gagner environ 10 millions d’€/ jour…

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