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Comptes factices: huit ans après la crise, Wall Street n’a pas beaucoup changé

wall-streetLe scandale des comptes factices éclaboussant la banque américaine Wells Fargo montre que Wall Street n’a pas beaucoup changé quelque dix ans après la crise des « subprime », causée par les errements des banquiers et des courtiers, estiment les analystes.

« Wall Street reste un problème », répète la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, bête noire de la finance. « Ils (financiers) sont toujours persuadés qu’ils peuvent gagner de l’argent en abusant de l’Américain moyen », fustige celle qui a pris la tête d’une croisade contre Wall Street.

Huit ans jour pour jour après la banqueroute de la banque Lehman Brothers, point de départ de la crise financière de 2008, Wells Fargo, établissement connu pour sa prudence, a reconnu que des milliers de ses conseillers en clientèle ont ouvert à partir de 2011, pendant cinq ans, deux millions de comptes bancaires fictifs au nom de clients mais à leur insu.

Plus grave: la banque californienne, dont le premier actionnaire est le milliardaire Warren Buffett, a encaissé des frais pour ces comptes, selon l’agence de protection des consommateurs CFPB.

S’il n’est plus question de crédits immobiliers à risque (« subprime ») ciblant les ménages insolvables, la motivation, elle, n’a pas changé: obtenir de gros bonus. L’arsenal règlementaire mis en place après la crise et les attaques des deux candidats à la présidentielle de novembre, le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton, ne semblent rien y changer.

Dans l’environnement actuel des taux d’intérêt bas, la manoeuvre faisant florès est basique: la vente croisée veut que si un client dispose d’un compte courant, il faut lui faire ouvrir un compte épargne, un crédit immobilier, un crédit automobile, une assurance, des produits d’investissements, etc.

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4 Commentaires pour l'article Comptes factices: huit ans après la crise, Wall Street n’a pas beaucoup changé

  1. @PANTAGRUEL, bonjour, la finance pour le client « normal » c est avant tout une question de confiance il n a pas les connaissances necessaires pour lutter, c est a l état de veiller a ce que tout se passe legalement, en cas  » d arnaque » il faut taper ou ça fait mal « au portefeuille » malheureusement les sanctions ne sont pas a la hauteur des prejudices et pour cause les rats ne se mangent pas entre eux, n oubliez pas que l on est toujours le pigeon de quelqu un, 1% s enrichissent en appauvrissant 99%

  2. >Les consomateurs sont des gens sans cervelle !
    Pourquoi ?
    Parce qu’ils croient que leur banquier est un copain alors même que ce partenaire INDISPENSABLE est une sangsue commerciale.
    Il y a BEAUCOUP de responsabilités de la part des clients qui ne bougent pas et acceptent tous les prélèvements sans rien dire.

    • Vous n’avez pas idée du nombre de gens qui savent pas plus gérer leur argent en période de crise, tant beaucoup préfèrent continuellement dépenser tout leur fric dans la cigarette, la boisson ou les bistrots or tout cela ne change pas plus le monde bancaire. A partir de ce constat des choses, n’allez pas imposer aux autres une conduite qui serait en apparence plus porteuse de responsabilité individuelle ou collective. Il vaut mieux parfois avoir un bon banquier comme copain, car il n’y a pas non plus que le monde bancaire qui cause le mal dans les sociétés.

  3. Pour ça que la confiance se perd à cause des gros bonus.

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