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Pétrole: ce monceau de dettes qui fait peur aux marchés

oil-bankruptcyMalgré la forte hausse des cours du brut ces dernières semaines, la phase complexe que vivent les grands groupes pétrolier est loin d’être terminée. Leur priorité? Gérer leur endettement, qui atteint des niveaux critiques, et commence à sérieusement inquiéter les investisseurs.

124 milliards de dollars… Du simple au double en deux ans seulement! Le chiffre donne le tournis aux investisseurs, et recommence à inquiéter. C’est le montant des dettes accumulées par les quatre plus grands pétroliers du monde, les américains ExxonMobil et Chevron, et les britanniques Shell et BP. Leur santé financière devient de plus en plus fragile.

Certes le prix du pétrole a connu de fortes hausses ces derniers temps, notamment en début d’année, propulsant à nouveau le baril autour des 50 dollars, niveau d’équilibre qui satisfait à peu près tout le monde, producteurs, industriels, et marchés financiers. Mais cette amélioration a eu tendance à occulter le principal: même si le chiffre d’affaires, les bénéfices et aussi les cours de bourse des pétroliers s’est amélioré, leur structure financière s’est paradoxalement beaucoup fragilisée, et a continué à se détériorer.

En effet, ces grands industriels sont très gourmands en cash. Il leur sert à alimenter leur activité régulière, leurs projets d’investissement et d’exploration (même si ces derniers se sont considérablement réduits ces dernières années), et aussi et surtout payer leurs dividendes, essentiels pour conserver un actionnariat stable.

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5 Commentaires pour l'article Pétrole: ce monceau de dettes qui fait peur aux marchés

  1. Bon au pire, on peut toujours bouillir l’eau de pluie pour pouvoir la boire.

  2. En effet,l’eau est fournie, en Europe, par les châteaux-d’eau, donc, l’acheminement de l’eau dépend surtout de l’énergie.
    Si il y a panne d’énergie, il faut attendre que ce soit réparer.
    En revanche, la nourriture dépend des transports dont la majorité routiers et du domaine privé, il faut donc attendre que l’état en prenne la relève si le système flanche.
    D’où la nécessité à ce que les particuliers aient plus de réserves de nourriture que de boisson.

  3. Les prix du pétrole brut en euro et en dollar ont légèrement baissé en Juillet d’après l’I.N.S.E.E. et sont en ce moment autour de 40 € et 45 $.
    Les métaux montent quand la nourriture et le caoutchouc baisse, ce qui, à mon sens, veut dire que la spéculation s’est pour partie retirée des bourses pour se reporter sur les matières premières minières.
    Dans peu de temps nous verrons une montée des produits de bouche, toujours pour les mêmes raisons, avant que le système ne faillît, comme dans les années 1007/2008.
    Sauf si l’Allemagne ne se décide d’accélérer l’échéance en déclarant la Deutsche Bank en cessation de paiement, d’où, plausiblement, ses conseils à sa population de faire des réserves.
    Faites les vôtres.

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