Mercredi dernier a pris fin la suspension temporaire du plafond de la dette américaine, et maintenant le gouvernement fédéral ne sera plus en mesure de s’endetter davantage jusqu’à ce que le plafond de la dette ne soit relevé.
Pour le moment, l’administration Trump peut mettre en place des «mesures d’urgence» afin de pourvoir rester sous le plafond de la dette, mais il ne faudra pas attendre longtemps avant de voir une crise majeure éclater puisque le gouvernement fédéral risque de se retrouver très rapidement à court de liquidités. Sachez déjà que le Trésor américain a moins d’argent disponible qu’en a Google, et que ce qu’il reste de trésorerie sera dépensé au compte goutte jusqu’à ce que le plafond de la dette ne soit finalement relevé.
Rappelez-vous que durant les années Obama, le plafond de la dette était devenu un problème majeur et ce à plusieurs reprises. La dernière fois, Barack Obama et les républicains au Congrès avaient convenu au prix d’âpres négociations à une suspension du plafond de la dette jusqu’à plusieurs mois après l’élection présidentielle américaine de 2016…
Depuis que le président Barack Obama a signé la loi, plus connue sous le nom de « Bipartisan Budget Act » le 2 novembre 2015, il n’y avait aucune limite légale sur le montant d’argent que le gouvernement fédéral pouvait emprunter jusqu’à maintenant. Cette loi comprenait une section intitulée « Extension temporaire du plafond de la dette. « Il y est dit que la loi imposant une limite à la dette fédérale « n’est plus applicable sur la période qui part de la date de promulgation de la présente loi et se terminant au 15 Mars 2017. »
Durant 16 mois et demi, entre la signature de cet accord et aujourd’hui, la dette nationale américaine a littéralement bondi de 1.414.397.000.000 dollars (plus de 1.414 milliards de dollars, il est important d’écrire en toutes lettres ce chiffre, tant il est astronomique).
Dow Jones à 20.000 pts et dette publique U.S à 20.000 milliards de $, est-ce juste une coïncidence ?
Michael Snyder: Game Over ! Le remboursement de la dette américaine est mathématiquement impossible
Mais dorénavant, la dette publique américaine n’est plus autorisée à croître ne serait-ce d’un seul centime jusqu’à ce que le plafond de la dette soit relevé ou suspendu une fois de plus.
L’administration Trump fait tout ce qu’elle peut pour relever le plafond de la dette, ce qui est pourtant le contraire de ce que pouvait dire et penser Donald Trump sur ce sujet en 2013. Ce qui suit provient du Los Angeles Times…
Trump est bien loin de sa ligne dure de 2013, où il s’opposait publiquement à toute augmentation du plafond de la dette et où il disait: » Je ne peux pas croire que les républicains vont relever le plafond de la dette – je suis républicain et j’ai honte.
I cannot believe the Republicans are extending the debt ceiling—I am a Republican & I am embarrassed!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 23 janvier 2013
En 2013, Trump avait parfaitement raison sur le fait de ne pas relever le plafond de la dette, et maintenant qu’il est à la maison Blanche, voilà qu’il veut faire l’inverse. Là, il a tort !
L’Amérique ne peut tout simplement plus se permettre de continuer à ajouter des milliards de dollars supplémentaires d’endettement à une dette publique américaine qui vient de franchir à la hausse, le seuil astronomique des 20.000 milliards de dollars. Ce que nous faisons aux générations futures d’Américains est plus que criminel, parce que nous sommes littéralement en train de détruire leur avenir juste pour que nous puissions jouir d’un niveau de vie élevé que nous ne méritons pas aujourd’hui.
Le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a déjà commencé à mettre en œuvre des «mesures exceptionnelles» afin de ne pas dépasser le plafond de la dette. La première décision qui a été prise fut de suspendre la vente d’obligations destinées aux États et collectivités locales, à savoir les « State and Local Government series (SLGS)…
Dans une lettre du secrétaire au Trésor Steven Mnuchin adressée au Congrès, l’administration indique qu’elle va suspendre la vente d’obligations SLGS « State and Local Government series » afin d’éviter de creuser davantage la dette. les SLGS sont des obligations du Trésor qui sont destinées aux États et aux municipalités pour les aider à se conformer à certaines règles fiscales. Ces obligations tiennent compte de la limite du plafond d’endettement à ne pas dépasser. La suspension des ventes de ces obligations « SLGS » débutera le 15 Mars 2017, et continuera jusqu’à ce que soit relevé ou suspendu le plafond de la dette. Comme par le passé, il est probable que le Trésor utilise d’autres mesures exceptionnelles supplémentaires ».
Le gouvernement fédéral sera en mesure de maîtriser la situation pendant une courte période en mettant en place ces «mesures exceptionnelles» comme celle que je viens d’évoquer précédemment, mais ce qu’il reste d’argent au Trésor américain va continuer de baisser et à un moment donné, nous assisterons à des restrictions majeures.
Etant donné qu’au fil du temps les choses vont devenir de plus en plus tendues, l’administration Trump perdra de plus en plus espoir quant à l’obtention du relèvement du plafond de la dette. Comme je l’ai expliqué hier, la clé pour Trump consistera à trouver 218 voix à la Chambre des représentants prêts à le suivre.
On pourrait croire que ce devrait être facile étant donné que les républicains contrôlent la Chambre, mais il y a beaucoup de républicains conservateurs qui ne sont pas enclins à accepter un relèvement du plafond de la dette sans de substantielles réductions budgétaires qui avaient été promises.
Le budget de Trump qui a été publié cette semaine reçoit déjà beaucoup de critiques de la part des démocrates du fait des coupes dans les programmes sociaux, mais en vérité, celles-ci ne réduisent quasiment pas le déficit…
Dans son premier budget pour 2018, le Président Trump souhaite augmenter de 54 milliards de dollars les dépenses militaires et baisser de façon quasiment équivalente les ressources de la plupart des autres ministères et agences fédérales.
Ce budget n’augmentera pas le déficit de 487 milliards de dollars prévu pour 2018 mais il ne le réduira pas non plus.
Rappelez-vous que le déficit prévu pour 2018 de 487 milliards de dollars n’est que la partie émergée de l’iceberg. Durant les 8 années où Obama était à la Maison Blanche, la dette publique américaine avait augmenté de plus de 1.000 milliards de dollars par an, et si le plafond de la dette est relevé, c’est certainement ce à quoi nous continuerons d’assister dans les prochaines années.
Les républicains sont censés être le parti financièrement responsable.
Alors le test, c’est maintenant et nous allons vérifier si ce parti est ou non responsable.
Si le parti républicain décide de relever le plafond de la dette et de continuer à faire croître la dette publique américaine de plus de 1.000 milliards de dollars par an, alors ils perdront toute crédibilité auprès des électeurs conservateurs sur les questions fiscales.
En revanche, si les républicains s’opposent au déplafonnement afin que les Etats-Unis se mettent à vivre en fonction de ses moyens, alors cela impactera sévèrement l’économie américaine à court terme.
Donald Trump va devoir essayer de trouver une parade pour surmonter cette crise. Il a déjà promis qu’il ne touchera pas à la sécurité sociale et au système d’assurance-santé, or ce sont les deux principaux moteurs de nos déficits budgétaires. En fait, on estime que les dépenses sociales et intérêts sur la dette engloutiront chaque centime que le gouvernement fédéral gagnera d’ici 20 ans.
Donc, si Trump ne touche pas aux programmes sociaux, alors où est-ce qu’il pourra effectuer d’importantes coupes budgétaires afin de satisfaire les conservateurs républicains au Congrès ?
Sans eux, Trump n’a pas assez de voix pour relever le plafond de la dette.
En outre, beaucoup de conservateurs au Congrès détestent ce nouveau plan de soins de santé républicain, et ils espèrent utiliser cette crise du plafond de la dette comme levier afin de pouvoir modifier le projet de loi.
Si Trump ne peut rien obtenir des conservateurs, peut-être qu’il pourrait se tourner vers les démocrates. Mais la plupart des démocrates ne souhaitent pas travailler avec lui sur quoi que ce soit après tout ce qui avait été dit et fait, et donc pour que Trump arrive à obtenir un accord avec eux, il faudrait qu’il fasse d’énormes concessions.
Selon l’institut de sondage américain Gallup, la cote de popularité de Trump a baissé à 37%
Bill Bonner: La « vérité » à propos de Trump
Cette crise à venir représente le plus grand test politique et ce dès le début de la présidence Trump, et si rien ne bouge dans les prochains mois, ce problème du plafond de la dette pourrait déclencher une crise financière du type que j’avais décrit dans mon roman intitulé « The Beginning Of The End « .
Plus d’une fois Barack Obama avait poussé au paroxysme la situation, mais il était assez avisé politiquement pour ne pas aller au-delà des limites.
Maintenant, c’est au tour de Trump, et il va falloir qu’il trouve un moyen d’obtenir un relèvement du plafond de la dette sans faire d’énormes concessions qui l’empêcherait de suivre le reste de son agenda.
Et il ferait mieux de se mettre au travail rapidement, car le temps est compté et le temps c’est de l’argent…
Source: theeconomiccollapseblog – Lire les précédents articles de Michael Snyder
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L’élection de Trump a été une surprise pour beaucoup de personnes mais pas pour moi. Selon moi Trump est le pion de l’élite financière mondialisée multipolaire qui a aussi permis le BREXIT. Alors ce bouffon a une énorme machine derrière lui et il n’est que celui qui est mis sur la sellette pour faire le « SHOW ». Je suis certain aussi que le but final du plan de cette élite c’est l’instauration au niveau mondial des DTS du FMI en remplacement du pétrodollar dont le pouvoir fond à vue d’œil comme neige au soleil actuellement. Il y a donc selon moi un plan qui suit son cours et qui va bien. Ce plan a le vent dans les voiles et la situation chaotique en Europe qui s’accentue n’y est pas étrangère. Macron en France est l’ « homme » de cette élite. Maintenant, ce qui est moins clair c’est les échéanciers de ce plan. D’abord, avant le dénouement final et l’instauration définitive du nouvel ordre mondial tripolaire USA-Chine-Russie, il faudra remettre de l’ordre dans l’économie mondiale qui est en fin de cycle long et une crise mondiale de la dette est inévitable. Le problème de la dette sera résolu comme toujours par la confiscation de l’épargne des classes moyennes ce qui sera comme toujours le résultat d’une longue période d’inflation ou d’une plus courte période d’hyperinflation. On la voit d’ailleurs poindre à l’horizon. Durant cette transition, les grands perdants qui, les USA (et Israël), seront le baromètre qui nous permettra de voir un peu les stratégies qui seront déployées pour concrétiser ce plan. On a déjà eu deux surprises : le BREXIT et l’élection de Trump. On a aussi assisté à une détente spectaculaire et presque instantanée dans la guerre de Syrie qui a coïncidé avec l’arrivée de Trump. C’était prévisible. Dans le nouveau plan les USA ne seront plus le gendarme du Moyen Orient. Leur zone d’influence sera concentrée sur l’Amérique et une partie de l’Europe dont bien évidemment la France et l’Allemagne qui a d’ailleurs commencé à manifester son désaccord. Mais dans ce plan, il n’y a que quatre maîtres du jeu et l’Europe n’en fait pas partie. Il y a le clan Rothschild, la Russie, les USA et la Chine. Alors cette question de dépassement de la dette aux USA a son importance mais c’est marginal. On saura bientôt si ce plan va passer en force et rapidement ou si on va essayer de faire « durer le plaisir » en l’étirant sur une plus longue période. Si on a décidé de passer en force, on comprendra vite que Trump n’est qu’un pion sans importance qui a été mis en place que pour servir de bouc émissaire et il sera de plus en plus dans la merde à tous les niveaux. Si au contraire ce rôle de bouffon sert de couverture à un travail sérieux, Trump aura son argent, lentement mais sûrement il reprendra le contrôle sur l’élite monopolaire sioniste et néoconservatrice américaine et il repositionnera les USA de manière satisfaisante dans ce nouvel ordre mondial tripolaire. Si Trump a des bâtons dans les roues de tous bords et de tous côtés, on saura que la crise viendra incessamment et de manière extrêmement violente et s’il est fonctionnel malgré les difficultés, on saura que les ajustements vont s’échelonner sur une plus longue période et la violence s’installera de manière plus progressive. Mais on connait déjà le résultat final et il y aura moins de tensions dans le prochain cycle, enfin débarrassés du pouvoir sans limite de l’Empire pour certains d’entre nous à tout le moins.
C’est dur de savoir vu l’entourage dont il s’entoure si il est complice ou pigeon, mais tout devrait arriver sous son règne.
Personne, absolument personne ne peut gagner une élection américaine sans d’énormes appuis. Il est un pion qui a un mandat mais quel est ce mandat?
Je ne suis pas d’accord quand tu traites Trump de pion ou de bouffon, Donald Trump est un grand homme. Un grand homme, ça se sent ça se renifle tout de suite et ceux qui ne ressentent pas ça font preuve d’une grande méconnaissance de la nature humaine !
L’avénement de Trump a empéché la 3ème guerre mondiale qui était bien partie en Syrie et on l’aurait eu si Clinton avait été élu. Rien que pour ça, tu devrais t’agenouiller et le remercier au lieu de le traiter de pion ou de bouffon, honte à toi et à tous ceux qui dénigrent Trump. Comme Poutine, Trump joue sa vie en contrecarrant le plan New World Oder de l’élite mondialiste. Trump président, c’est le plus grand exploit politique jamais vu. Seul un grand homme pouvait accomplir un tel exploit : gagner seul contre tous, gagner contre son propre camp, gagner contre les démocrates, contre l’élite, contre tous les journalistes, contre toutes les stars du showbiz contre cette caste de bobo pronant le bien pensant et politiquement correctement. Et toi, tu penses qu’un pion ou bouffon pouvait réussir ça ? pffeu mais arrétez votre branlette cérébrale et analyser les choses de manière concréte et objective : les faits, la réalité, les résultats, le concret c’est ça qui compte et pas les impressions, le subjectif.
Je crois que vous n’avez pas bien compris mon intervention. Je ne dénigre pas Trump au contraire. Il a eu et a toujours un rôle à jouer dont le scénario a été écrit par d’autres bien plus puissants que lui et il est excellent dans ce rôle exigeant. Je n’ai rien contre les bouffons. Certains sont de merveilleux artistes et Trump en fait partie et c’est ce qu’il fallait pour monopoliser le vote populaire. Il a réussi alors chapeau mais croire qu’il a fait cela tout seul c’est du fantasme. Il manque un élément à votre grille de lecture. Il y a eu scission dans le camp des élites et un clan, celui de Clinton est monopolaire et comme vous l’avez compris nous aurait très probablement amené en guerre. L’autre clan, celui qui a fait en octobre dernier fait entrer la Chine dans la composition des DTS malgré la forte opposition des USA est multipolaire et nous a selon moi, avec son pion Trump, sauvé la mise. J’en suis fort reconnaissant tant à cette élite qu’à son coureur: Trump. On va avoir leurs DTS dans le cul mais c’est bien mieux que la guerre. Et puis on a le temps de mourir avant que les effets néfastes des DTS nous subjuguent. On va pouvoir souffler un peu.
Lu Donat et désolé si j’ai mal compris votre post initial 😉
Eh bien non, ne vous en faite pas avec le plafond de la Dette Américaine. Si vous avez remarquer que la dette a baissé en quelques jours de plus de 120 milliards $. Allez savoir, comment cette dette a pu baisser rapidement en seulement 3 jours ? Peut-être que David Cooperfield a été engagé par la FED pour faire disparaître la Dette.
cette dette finalement tout le monde s’en fiche j’ai bien l’impression, ce n’est qu’un chiffre virtuel effaçable en un clic.
Le communisme en Russie, s’est effondré par la faillite ,le Capital Américain va $uivre la même trajectoire vont ver$ le mur-)))!
Je ne sais si la Russie s’est bien convertie, car le communisme pourrait pas moins revenir à travers une faillite mondiale, surtout à la vue des nouvelles générations de naïfs sur la toile électronique. Pour cela qu’à travers tous ce que nous pouvons déjà voir il n’y a plus lieu de s’illusionner avec l’image.