Wells Fargo a certainement ouvert la voie dans le secteur bancaire, en ce qui concerne aussi bien de gros scandales que des prêts de secours aux petites entreprises – alors pourquoi pas imaginer la 3^ème banque américaine montrer une fois encore la voie lorsqu’il s’agit d’annoncer des licenciements inimaginables.

C’est exactement ce qu’a fait la banque. Sous pression et dans le but de baisser les coûts, la banque a discrètement mis fin au moratoire sur les licenciements ces dernières semaines selon le « LA Daily News ». Cette décision, prise par la banque, est perçue comme la première phase d’une longue série de profondes suppressions d’emplois.

Beth Richek, porte-parole de la banque, a proposé une esquive de type novlangue : « A partir du début du mois d’août, nous avons repris nos activités régulières de transferts d’emplois ».

Elle a poursuivi : « Nous sommes au début d’une stratégie qui nous pousse à devoir faire des efforts pluriannuels afin de bâtir une entreprise plus forte et plus efficace. Nous prévoyons donc de réduire la taille de nos effectifs grâce à une combinaison de l’attrition de l’effectif, et de l’élimination des postes vacants et de transferts d’emplois. »

Le PDG Charlie Scharf a déclaré le mois dernier: « Nous avons une série d’employés à qui on a dit que leur emploi finirait par disparaître. Mais nous allons laisser passer un peu de temps alors que nous avons franchi les étapes initiales de la crise liée au Covid-19. »

Des dizaines de milliers d’emplois pourraient bien être menacés, selon le rapport. Scharf a déclaré : « C’est difficile au début de licencier, mais progressivement on y voit plus clair ».

« Les licenciements commenceront avec les personnes que l’entreprise avait initialement prévu de laisser partir cette année, avant la crise du Covid-19. Ces réductions de postes toucheront les employés qui ont été embauchés en dernier et l’accent sera mis sur l’allègement dans les rangs de la direction et éliminer les personnes moins performantes. »

Pour rappel, la banque a annoncé sa première perte trimestrielle sur plus d’une décennie et a ainsi réduit son dividende de 80% cette année. Les licenciements pourraient donner des idées à d’autres banques qui ne demandent qu’à faire la même chose, et ils citeraient Wells Fargo comme exemple à suivre.

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Les banques américaines se sont pour la plupart abstenues de réduire autant leurs effectifs cette année, bien que les banques européennes se soient engagées dans des négociations actives afin de réduire leurs effectifs

Source: zerohedge

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