Près d’un adulte sur cinq en Grande-Bretagne étaient susceptibles d’avoir été en dépression en juin, ce qui représente plus du double de personnes en grande souffrance avant la pandémie, selon l’Office for National Statistics (ONS).

Dans un rapport récemment publié, l’ONS a comparé la proportion de la population britannique présentant des symptômes dépressifs avant et pendant la pandémie de coronavirus.

Parmi les 3 527 adultes interrogés, 19,2% ont présenté des symptômes dépressifs modérés à sévères durant la pandémie, soit près du double du nombre d’avant la pandémie (9,7%).

Parmi les personnes interrogées, 6,2% avaient éprouvé des symptômes dépressifs modérés à sévères avant la pandémie et ont continué à en avoir pendant la pandémie, tandis que 3,5% supplémentaires qui avaient connu une dépression ont observé une amélioration pendant la pandémie.

12,9% qui n’avait aucun ou des symptômes légers avant la pandémie ont développé des symptômes modérés à sévères pendant celle-ci.

Les personnes de moins de 40 ans étaient plus susceptibles de souffrir d’une forme de dépression pendant la pandémie que la population plus âgée.

Les femmes, les personnes handicapées et les personnes plus pauvres étaient également plus susceptibles de présenter des symptômes dépressifs pendant la pandémie.

Près de 5 personnes sur six (84,9%) ont identifié du stress et de l’anxiété comme étant les facteurs les plus fortement ressentis.

Les adultes souffrant de dépression sont plus susceptibles de voir leurs relations affectées pendant la pandémie.

Le directeur de la pharmacie et de la pathologie de l’hôpital de Maudsley, David Taylor, a déclaré au « Pharmaceutical Journal » que le manque de contact humain, dont la santé mentale dépend, est l’une des causes de l’anxiété et de la dépression.

« Les humains sont des animaux sociaux dont la santé mentale dépend d’interactions fréquentes avec les autres et avec le monde extérieur » a-t-il déclaré.

Taylor a suggéré aux personnes présentant ces symptômes, de sortir à l’extérieur et d’interagir avec d’autres personnes, ainsi que d’obtenir de l’aide professionnelle si nécessaire.

Le rapport de l’ONS est basé sur l’enquête « Opinions and Lifestyle Survey » qui enquête généralement sur 2010 personnes chaque mois pendant huit mois de l’année. Les participants sont invités à remplir un questionnaire segmenté en huit points.

Ceux qui ont participé à l’enquête entre juillet 2019 et mars 2020 ont été invités à de nouveau y participer en juin.

Tim Vizard, chargé de la recherche au sein de l’ONS, a déclaré que la comparaison du même groupe avant et après « la pandémie a fourni un aperçu unique de la façon dont leurs symptômes de dépression ont changé au fil du temps. »

Le Lancet a publié en juillet une étude similaire utilisant différentes données d’enquête. L’étude a également révélé une augmentation du stress mental pendant la pandémie.

Source: zerohedge

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