Dans cette actualité bien triste, il ya, à défaut de bonnes nouvelles, des nouvelles qui en tous les cas peuvent faire rêver un peu.J’ai toujours trouvé que les dirigeables étaient des engins assez fabuleux. D’ailleurs c’est un peu un souvenir d’enfance. De mon école primaire, je voyais passer le dirigeable vert au couleur de… fujifilm… cela ne nous rajeunit pas. C’était le début des années 80. Il fallait encore des pellicules pour faire des photos !
La société Flying Whales vient de s’implanter en Gironde et va construire sa première ligne d’assemblage pour la commercialisation d’un dirigeable capable de lever jusqu’à 60 tonnes et qui devrait décoller en 2024 de Laruscade.Est-ce que ce projet ira jusqu’au bout ?Rien n’est moins sûr, mais souhaitons beaucoup de succès à cette entreprise, et voir de tels engins dans le ciel sera sans doute un beau spectacle.Dans le cadre du ralentissement des activités humaines, ces technologies douces devraient avoir le vent terriblement en poupe !
[#Innovation] La #NouvelleAquitaine entre dans l'ère du #transport durable de #marchandises.
Annoncé au #ParisAirShow 2019, #FlyingWhales implantera à Laruscade (Nord de la Gironde), sa première ligne d'assemblage de #LCA60T (#dirigeables dédiés au transport de charges lourdes). pic.twitter.com/BJFfns4DJD
— Nouvelle-Aquitaine (@NvelleAquitaine) July 20, 2020
Le secteur aéronautique en pleine crise Aéronautique: de nombreuses entreprises en très grande difficulté cherchent des solutions pour survivre
Transport aérien: le pire est à venir L’aviation touchée par des milliers de suppressions d’emplois
Charles Sannat
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Un système utilisant le principe d’Archimède comme le dirigeable devrait pouvoir fonctionner avec une enveloppe de dirigeable à – vide relatif – La seule technologie à mettre au point serait la résistance de l’enveloppe du dirigeable. Le vide relatif à créer dans une enveloppe de dirigeable dont le volume sera à étudier en conséquence tout comme les structures en matériaux légers qui sous-tendent l’enveloppe. Ainsi :
surface totale du dirigeable/poids total du dirigeable
devraient donner la résistance à trouver, au centimètres carré ou mètre carré, marge de sécurité comprise, pour enveloppe. Ces paramètres sont accessibles pour trouver une bonne résistance de l’enveloppe du dirigeable à la pression nécessaire de l’air extérieur.
L’hélium est ininflammable et il est plus sûr que l’hydrogène. Mais pour un dirigeable, l’usage d’un gaz plus léger que l’air demande une ‘logistique’ minimum et obligatoire à mettre en œuvre (par ex. selon les charges à emporter, selon les différences constantes de pressions et dilatations de l’hélium selon les températures et l’altitude, le jour et la nuit, etc. Autant de variables à prendre en compte, etc. Tous ces facteurs combinés demandent des servitudes constantes minimum qu’un système de pompe à vide relatif, sans aucun gaz sauf l’air ambiant, pourrait gérer en permanence.
Les nazis.
Oui enfin rien de nouveau, l’idée date de 20 ans pour relancer le dirigeable, qui effectivement a toute sa place dans le transport de demain.