Le bilan de la BNS est de 852 milliards de francs CHF (878 milliards $), soit 122% du PIB suisse. C’est le bilan avec le plus fort effet de levier parmi toutes les grandes banques centrales. Ce n’est pas tout : si nous analysons les avoirs de la BNS, nous constatons qu’il s’agit du plus gros fonds spéculatif au monde. Un peu plus de 76% des avoirs sont libellés en dollars américains et en yens, et 24% dans d’autres devises comme le yen, la livre sterling et le dollar canadien. Près de 100 milliards $ sont investis dans des actions américaines comme Apple, Microsoft, Google, etc.
La BNS spécule donc massivement sur les devises, avec 92% de ses actifs dans des investissements autres que le franc suisse. C’est un pari énorme d’une banque nationale contre sa propre monnaie. La raison officielle : elle fait cela pour maintenir le franc suisse à un niveau bas par rapport à ses principaux partenaires commerciaux, l’UE et les États-Unis. Il est extrêmement dangereux et irresponsable à l’égard du pays et de ses actionnaires d’exercer un tel effet de levier sur le bilan. Les plus gros actionnaires sont les cantons (États locaux), qui en détiennent 55%. Au premier trimestre 2020, la BNS a perdu 38 milliards de francs suisses (39 milliards $) sur ses investissements, principalement sur le marché boursier américain. Les cantons sont dépendants des dividendes de la BNS. C’est un coup dur.
Ce n’est que le début pour la BNS. Lorsque le marché boursier américain chutera de 30% ou plus, ce qui est probable, les pertes s’accumuleront. Mais les positions en devises sont encore pires. Chaque baisse de 10% du dollar et de l’euro par rapport au franc suisse signifie une perte supplémentaire de 80 milliards $ pour la BNS. Cela débouchera sur une accélération de la planche à billets suisse et un affaiblissement du franc suisse, ce qui pourrait en théorie, compenser les pertes de change. Il est difficile de prévoir qui gagnera la course des devises vers le bas. Le dollar gagnera probablement, suivi de près par l’euro et le yen. Si tel est le cas, la BNS subira des pertes importantes avant que le franc suisse ne perde sa valeur.
La BNS est une bombe à retardement, mais ce n’est pas la seule. Le système bancaire suisse, qui représente 5 fois le PIB suisse, l’est aussi. C’est trop gros pour un petit pays, surtout lorsque les marchés de la dette sont sous pression, ce qui commence déjà à être le cas. Par rapport à la taille du pays, la BNS devra imprimer des quantités massives de francs suisses, qui n’auront aucune valeur, comme tout argent imprimé.
Les banques centrales occidentales vont-elles nous faire une Mugabe ? Olivier Delamarche: « Avec les Banques Centrales, tout Marche sur la Dette !.. Là, on évolue dans le domaine de l’inconnu Total… Avec une telle dépression, c’est -60% sur les marchés à Venir »
La conclusion est claire. Aucun système bancaire n’est sûr, même celui de la Suisse. Par conséquent, toute personne qui détient des actifs importants au sein du système financier, qu’il s’agisse de liquidités ou de titres, est exposée à un risque inacceptable dans les mois et les années à venir.
Source: or.fr
A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse
Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Le moment est venu d’acheter de l’Or avant qu’il ne soit trop tard. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, il devient urgent de sortir des bulles d’actifs(marché boursier, obligataire, immobilier, etc…), comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation. Débancarisez-vous ⟶ Service Premium
Pour ceux qui pensent que c’est le moment d’investir dans l’or ou l’argent, nous vous recommandons de contacter le site « l’once d’or ». Leurs prix, le service et le conseil vous aideront à prendre votre décision. Livraison gratuite dans toute la France métropolitaine, et territoires d’outre-mer. Pour d’importants achats, si vous venez de la part du site BusinessBourse, vous aurez de meilleures conditions en prix et en service. (En cas de besoin – Tel portable: 06 85 94 73 13)
[AMAZONPRODUCTS asin= »2914569661,2865532321,2914569823,2297004788,2915401233″ partner_id= »busbb-21″ locale= »fr »]
On a vraiment des psychopathes à la tête des banques centrales ! Comment parier contre son pays pour espérer gagner plus de pognon ! Au lieu de parier sur ses citoyens, ils préfèrent jouer contre eux & après il s’étonnent ou feignent de s’étonner(plutôt) que ça va mal !
La raison est fort simple. La BNS vend des CHF contre des autres monnaies pour éviter un renforcement du CHF. Avec les autres monnaies accumulées, elle investi dans des placements en théorie qui rapporte un peu (SIC !!). Effectivement elle fait courir une énorme risque pour la nation, maintenant je vais corriger un élément qui est erroné dans l’article, les cantons ne perçoivent chaque année même excellente, voir l’année 2020 que très peu de distribution (1 à 2 milliards de CHF). Les plus gros avoirs de la BNS sauf erreur de ma part sont des participations en EUROS et non en Dollar US. Objectif implicite: éviter une surévaluation du CHF avec les autres monnaies (principalement EUR). Regarder le graphique du CHF vis-à-vis de l’EUR et du USD sur ces 10 dernières années et vous comprendrez la volonté d’éviter une surévaluation pour un pays exportateur.