Mettre au point un « modèle » économique pour une collectivité, que ce soit un village, une ville, une région ou un pays, n’est pas une chose facile.Le dynamisme par exemple de la région toulousaine est évidemment intrinsèquement lié au développement ces 40 dernières années de la filière aéronautique avec en chef de file l’immense société Airbus.
Airbus est un fleuron, sans doute d’ailleurs l’un des plus emblématiques de notre pays, et il y a beaucoup de talents dans cette entreprise et parmi les très nombreux sous-traitants.Airbus, ce n’est pas seulement Airbus, ce sont des milliers d’entreprises en sous-traitance. « Dans l’écosystème des fournisseurs (500 en Occitanie), les plus impactés sont les sous-traitants de deuxième et troisième rangs: leur activité baisse davantage, à cause de l’utilisation des stocks de pièces et de l’internalisation des fabrications par leurs clients. Depuis cinq semaines, j’ai 60 % de commandes en moins car je subis le déstockage » indique un patron d’une société concernée.Avec la crise de l’aéronautique qui est partie pour durer, conjoncturellement d’abord parce qu’il y a cette épidémie (les durées des épidémies sont historiquement de 24 mois en moyenne), et structurellement ensuite parce que le tourisme de masse, nécessitant un transport de masse, est sans doute condamné par les problèmes environnementaux qu’il pose, c’est toute une région qui va devoir se réinventer.Cela pose bien évidemment et de manière cruelle le sujet de la spécialisation de nos régions par « pôles » de compétitivité ou de compétences peu importe le nom l’idée est la même. Si vous avez une spécialité et qu’une seule, lorsque cette spécialité est touchée, vous plongez.
Airbus: plus de 2 000 postes supprimés ! Boeing en plein naufrage, Airbus flotte mais pas plus !
Il faudra beaucoup d’inventivité et de talent pour que la région de Toulouse affronte cette crise. Du talent, il n’en manque pas, dans les usines comme dans les bureaux, encore faut-il que les dirigeants locaux, comme nationaux laissent juste la liberté aux gens de créer et d’innover facilement pour faire face aux défis imposés par cette crise.
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
S’il ne faut plus d’avions on s’en passera avec grand plaisir. Bienvenue au cieux azuréens.
Cela fera du bien aux villages sur-saturés par les « cadres » d’Airbus, ces jolis villages de l’ouest de la HG et ceux aussi du Gers, devenus impossibles à vivre car surchargés d’automobiles avec des embouteillages inacceptables.
Moins d’avions c’est un ciel plus bleu, sans traînées…
Dieu est une tapette 😉
Et ? Qu’est ce que cela vient faire ici ? Une provocation inutile provenant d’un esprit malade, une fois de plus.
Bon ? Ben comme d’hab, même constat, notre économie ne vie que par la consommation qui cause la destruction de notre habitat naturelle. Et la plupart des entreprises ne peuvent s’adapter aux changements sans passer par une destruction de celles-ci pour se réadapter.