C’est un article rédigé par François Ecalle qui n’est d’autre qu’un ancien rapporteur général de la Cour des comptes et président de Fipeco un site d’information sur les finances publiques.Que dit-il ?Qu’ »Il faut réduire la dette publique, même si les taux d’intérêt sont négatifs ».
« Sans une application du principe de précaution aux dépenses publiques, la dérive des comptes publics pourrait alimenter l’érosion de la zone euro… c’est l’analyse de François Ecalle, spécialiste des finances publiques ».La question de la réduction des dépenses publiques doit-elle encore se poser de la même manière lorsque nous sommes à plus de 100 % de dette sur PIB et que nous cumulons 2 300 milliards d’euros de dettes ?L’austérité nécessaire pour rembourser un tel montant de dette n’est pas supportable et les conséquences de la politique à mener pour éviter la faillite, ou les conséquences de la faillite sont sensiblement les mêmes.D’ailleurs, dans un contexte de taux négatifs qui sont justement négatifs pour éviter l’insolvabilité généralisée, nous devons admettre que nous sommes dans un processus de destruction monétaire qui ira jusqu’au bout.Donc si nous ne pouvons pas redresser la barre, autant pousser la logique jusqu’au bout.La pensée d’Ecalle me semble un peu une pensée « ligne Maginot » ! Réduire la dette c’est bien quand cela peut donner un résultat, quand la situation est irrémédiablement compromise ce n’est pas très utile !
Delamarche: Si la France ne fait pas 4,2% de croissance, elle ne rembourse pas les intérêts de la dette Jovanovic: En comptabilisant les régions, l’endettement de la France est compris entre 140 et 150%
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
L’Europe sur le point ???… de céder face aux zamis libérateurs en sacrifiant son agriculture, ses éleveurs…
Le cas allemand démontre au contraire que les conséquences de la politique pour éviter la faillite n’ont rien à voir avec les conséquences d’une faillite. L’Allemagne a réduit sa dette publique de 100% à moins de 60% de son PIB en quelques années, sans douleur excessive, et compte bien continuer sur cette voie, probablement jusqu’à moins d’un tiers.
En cas de faillite, l’Etat perd toute maîtrise de sa situation financière et devient dépendant des créanciers. En effet, un défaut public n’efface pas les dettes de l’Etat pour autant, car ces dettes restent exigibles pour l’éternité. On se souvient que la Russie a été contrainte de solder après la chute de l’URSS les emprunts russes contractés avant la révolution.
En cas de défaut, les créanciers peuvent légitimement annexer des actifs facilement accessibles, des comptes courants ou des bateaux par exemple, ou pourquoi pas des portions de territoire, pour les revendre ensuite aux plus offrants. C’est d’autant plus facile que l’Etat failli ne peut plus financer une armée crédible.
La réduction de la dette est en effet une condition essentielle de résilience en cas de crise systémique.
Arrête de mentir e manipule avec dette publique plus important se dette privée 3 fois plus on parle jamais e dette corporéité 6 fois plus en 2008.