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Pénurie de médicaments à la « Une » en Espagne

L’une de nos camarades impertinentes qui est en train de couler des jours heureux et des vacances au soleil en Espagne du côté de Malaga, n’a évidemment pas pu résister à sortir de sa torpeur estivale pour participer à l’effort de guerre collectif pour informer notre aimable petite communauté.

C’est en sortant chercher son pain qu’elle a vu la presse du jour avec comme qui dirait un goût de déjà-vu pour la France.

L’effondrement a déjà commencé, et il n’est évidemment pas uniquement cantonné à notre pays.

Dans un monde mondialisé, l’effondrement sera mondialisé… et ce n’est pas une bonne nouvelle.

A la « une » du journal espagnol L’Opinion de Malaga, « les pharmacies de Malaga souffrent de l’absence de plus de 500 médicaments ».

D’après les témoignages de nos camarades pharmaciens et lecteurs du site, c’est sensiblement le même chiffre qui est avancé pour la France.

Charles SANNAT

Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

5 Commentaires pour l'article Pénurie de médicaments à la « Une » en Espagne

  1. Les médicaments, de haute technologie, sont forcément les premiers à souffrir, si je puis dire, de pénurie.
    Viendra bientôt le tour du matériel électroménager de pointe, comme le réfrigérateur et la cuisinière par exemple.
    Ensuite les fruits et légumes provenant hors d’Europe en seront atteints.
    Ce sont les matières premières qui commencent à manquer puisque ceux-ci trouvent de moins en moins preneur en raison de la désindustrialisation en cours.
    Si en effet les mines ferment parce que ruinées, les usines ne peuvent que suivre.
    Il est criminel d’affaiblir l’agriculture du pays, d’accepter les dictâtes de l’Union-Européenne ne peut qu’être un acte de haute trahison.
    Tous ceux qui ont peur d’en sortir qu’ils ne viennent pas pleurer parce que nos magasin seront vides de nourriture, leur responsabilité en sera aussi présente.

    • @ theuric
      Donc, c’est le commencement de l’effondrement, le début de la fin ?

      • C’est probable.
        Vous remarquerez toutefois ma prudence, de plausible, possible, probable à avéré, disons que nous serions au troisième niveau sur quatre.
        Plusieurs questions restent sans réponse.
        Par exemple:
        -Les U.S.A. essaieront-ils de faire de manière que cet effondrement provienne d’Europe?
        -Quelle est la situation industrielle réelle mondiale?
        -Quelle est la situation réelle des banques suivant les pays?
        -quel est le niveau réel d’agitation en France et quelle forme prendra dans le futur le mouvement des gilettistes?
        -Quelle est la solidité au stress des gouvernements de l’U.E. dont celui français, et de l’administration de l’union?
        -Quelle est la quantité de monnaie, toutes confondues et sous toutes formes, existante, en circulation ou non?
        -Quelle la conscience des gouvernements, de tous pays, de cette crise qui pourrait bien être de très grande ampleur?
        -Quelle en est la conscience des acteurs économique?
        -En comprennent-ils les effets, sans exagération ni déni, pays par pays?
        Enfin, vous voyez quoi, du peu d’information que nous pouvons recueillir, la baisse du prix des matières premières, marquant une baisse d’utilisation dans les usines aux réductions et pénuries des produits finis ne peuvent qu’être des signes indirectes.
        Mais malheureusement nous ne pouvons avoir d’informations plus détaillées.
        En fait, pour nous, ce qu’il se passe dans les grands magasins est d’importance, les retards de livraison, les rayons qui se resserrent par la disparition de marques, des produits introuvables, des hausses ou des baisses de prix, spéculation pour le premier, déflation pour le second, le prix de l’essence, la vitesse avec laquelle la hausse des taxes n’arrive pas à compenser la baisse du prix du pétrole……..
        Comme vous le voyez, ce qu’il faut surveiller ce sont les informations indirectes.
        Écoutez aussi les médiats, le jour où dans le journal télévisé y est parlé de crise économique c’est que nous commencerons vraiment à être dans la grande mouscaille.

  2. Comme en France, il vaut mieux etre riche et en bonne santé…

    • Certes! Il vaut mieux être riche, jeune et en bonne santé que pauvre vieux et mal foutu.
      Et ça aura tendance à être toujours de plus en plus vrai! :mrgreen:

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