Crise politique en Espagne ! Et pas qu’une, entre le Premier ministre Mariano Rajoy qui est sous le coup d’une motion de censure après que son parti ait été condamné pour corruption, l’Espagne sera difficilement gouvernable. Au même moment, les leaders du parti « Podemos » sont également en difficulté.
Podemos, en espagnol cela veut dire « on peut », ou plus précisément « nous pouvons » !
Alors je n’ai pas résisté à ce jeu de mots « nous pouvons être riches avec le pognon des autres », puisque Pablo Iglesias et Irene Montero, en couple au travail et à la ville, règnent sur le parti antisystème « Podemos ».
Le problème c’est qu’être antisystème, et modeste dans la durée, c’est toujours assez difficile pour le plus grand nombre.
Les années passent, on se retrouve à deux à être députés, et même si comme chacun le sait la paie d’un député est minable et nécessite de s’alimenter uniquement de plâtrées de pâtes indigestes pour de si nobles intestins, cela laisse les moyens tout de même de s’acheter une belle villa avec piscine dans la banlieue de Madrid.
Il n’en a pas fallu plus pour déclencher une grande polémique en Espagne.
Espagne : la villa chic qui hante les antisystèmes de Podemos
« Le couple à la tête de Podemos, parti de la gauche radicale espagnole, s’est offert une villa chic avec piscine en banlieue de Madrid, un achat qui risque de leur coûter cher, même aux urnes.
Les accusations d’hypocrisie n’ont pas tardé à pleuvoir sur ceux qui prétendaient il y a trois ans représenter « les gens » contre « la caste » dirigeante avant de faire une entrée fracassante au Parlement avec 20 % des voix.
La polémique est telle que Pablo Iglesias et Irene Montero, numéros un et deux du troisième parti d’Espagne, ont appelé les près de 500 000 militants de Podemos à voter de mardi à dimanche pour leur réitérer ou retirer leur confiance. Un plébiscite dont les résultats seront connus le 28 mai.
Après la révélation par la presse de cet achat conclu début mai pour plus de 600 000 euros, le couple a confirmé avoir emprunté 540 000 euros sur 30 ans pour s’offrir cette maison dans la banlieue cossue de Galapagar, à une quarantaine de kilomètres de Madrid. »
N’est-ce vraiment pas bien ?
Disons-le, le pauvrisme, c’est épuisant ! Le pauvrisme cela finit même par devenir gonflant, car cela tire la société non pas vers le haut mais vers le bas. Être pauvre n’est ni bien ni mal et évidemment l’objectif de toute action politique se doit d’être orientée sur le fait de permettre au maximum de citoyens de vivre convenablement et d’améliorer au maximum l’ordinaire des familles, qu’elles soient en Espagne ou en France.
Mais avoir cette ambition politique ne nécessite pas forcément de devoir vivre soi-même dans l’extrême pauvreté, et réclamer, sous prétexte que des gens vivent le long du periph sous des tentes, que nos députés soient logés sous une tente Quechua porte de la Chapelle (bien que cela nous promettrait des moments de franches rigolades) n’est pas véritablement une nécessité.
Les Varoufakis mettent en location leur villa avec piscine de l’île d’Egine Mélenchon affiche un patrimoine de près d’un million d’euros
Ce n’est pas parce que le couple Iglesias et Montero vivront plus mal ou moins bien que les Espagnols vivront mieux.
Nous avons ici un exemple parfait de pauvrisme, de démagogie et… de société de l’émotion.
La véritable question c’est celle de la simplicité volontaire et de l’exemplarité
Dans des pays qui souffrent de pauvreté, et de situations très hétérogènes, la véritable force politique, les convictions, doivent s’exprimer par une forme de simplicité volontaire et d’exemplarité.
Avoir de l’argent n’est en aucun cas critiquable, et je suis pour le fait que le maximum de Français aient le maximum d’argent, et s’ils en ont plus que moi, j’en suis très heureux pour eux.
Ce qui est essentiel, et c’est ma manière de concevoir les choses, ce n’est pas le dépouillement total. Je ne suis pas moine, et ne souhaite pas le devenir. C’est de savoir être humble. Simple et exemplaire. L’indépendance vis-vis des aspects matériels est une vertu cardinale en politique car elle vous rend nettement moins sujet à d’éventuelles corruptions. Mais c’est la même chose pour la gaudriole. Ces faiblesses humaines qui existent depuis la nuit des temps sont les faiblesses qui font les soumissions de certains politiques de premier plan partout dans le monde, sous toutes les latitudes et à toutes les époques.
Le Général de Gaulle avait une bien belle maison dans un petit village. Il avait aussi quelques beaux meubles et même un fauteuil confortable ! Il ne vivait pas dans la misère. Il vivait avec une réelle simplicité, une humilité, et une exemplarité.
Il est paradoxal de se rendre compte que la grandeur commence par les petites choses. Est grand ce qui est humble et simple. Étonnant n’est-ce pas !
C’est cela qui est reproché au couple de Podemos, cela et l’âpreté du combat politique qui n’oublie pas les leçons de morale qu’ils faisaient aux autres quand ils les accusaient d’être des politiciens « qui vivent dans des villas » et « ne savent pas combien coûte un café ».
On peut dire cela. Encore faut-il savoir soi-même être exemplaire. Néanmoins, il convient de dire que savoir donner le prix du ticket de métro ne vous qualifie pas pour diriger un pays et préparer l’avenir d’une nation. Connaître le prix du ticket de métro est un sujet insignifiant et l’action politique ne doit jamais être réduite à cela.
Le laisser croire, cela signifie se faire voler les débats et les véritables sujets pour nous faire manipuler par la dictature de l’émotion et laisser la place non pas à des leaders politiques visionnaires mais à des comédiens fussent-ils de talent.
Pour le reste, bien rares sont ceux capables de résister à la tentation.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
le bon vieux retour à 1789
Ils sont presque tous comme ça, ces donneurs de leçon !
Qu’en pense notre bible socialiste révolutionnaire ambulante, j’ai nommé Pacquito Serada, l’homme inflation du Venezuela ?!
La star du moment avec Mister Swing, l’inénarrable chef d’état Vénézuélien au cerveau qui fonctionne « Despacito », c’est Daniel Ortega, président du Nicaragua et spécialiste des voyages familiaux en avion…
Ne pas confondre notre authentique révolutionnaire sandiniste et Amancio Ortega, capitaine d’industrie sans mérite !
Comme tout homme prévoyant, et en dépit de sa nombreuse descendance, Daniel laissera quand même un héritage extrêmement conséquent à ses enfants, dont il serait cependant souhaitable de détecter l’origine selon moi…
Pour l’instant, La dynastie Ortega devra se contenter de divers postes extrêmement bien rémunérés et considérés dans le monde politique et l’administration Nicaraguayenne… En attendant le départ au paradis (Bien mérité) du commandante !
Petit-fils de feu Castro, Jet setter et ami sûrement du fils de Rod Stewart etc… Les exemples de sacrifice socialiste ne se comptent même plus en Amérique du Sud.
Reconnaissons un mérite à ce procédé : Il est quand même plus facile de se servir dans les caisses de l’état (Aucun contrôle digne de ce nom en plus) pour élever son niveau de vie, que de s’emmerder à bâtir peu à peu et au fil des années une entreprise qui tienne la route (Des prêts, des risques, un énorme travail…). On n’a qu’une vie !!!
Serait-ce que tout ce que je dis là conduirait à s’accrocher au pouvoir pour certains ??? Ne sait-on jamais…
Les derniers évènements au Nicaragua donc, un autre coup de la CIA ??? Ouvrez-moi les yeux depuis la France s’il vous plait !!!
Bien dit !
Le souci n’est pas d’appauvrir les riches ou ceux qui sont à l’aise et qui le méritent soit par leur travail (je parle là d’économie réelle), soit par une idée.
Le problème est que tout le monde soit un minimum à l’aise et d’éviter les excès d’inégalité.
Maintenant les politiques, quel qu’ils soient, devraient faire un stage obligatoire de 5 ans dans la « vraie vie » celle de ceux à qui ils donnent des leçons, avant de pouvoir briguer une quelconque responsabilité.
Ils sont, tout comme leurs maîtres financiers, totalement déconnectés de la vie réelle.
Bon ! Je rêve là et j’en ai pleinement conscience.
La grande majorité des politiques ne méritent pas que l’on vote pour eux et c’est plutôt cela qu’il faudrait retenir.
Et de toutes façons voter cela ne sert plus à rien, à plus forte raison en Europe !
je tient quand meme a signaler que les dirigent de podemos on obtenu une hypoteque pour acheter leur maison qui coute 600 000 euros
Cessons là. L’Espagne n’a jamais été maître de son destin, faut-il encore s’intéresser à son histoire. L’al-Andalus… sous domination musulmane pendant des siècles, puis pour faire (très) court, a vu l’avènement de Franco, pantin européen, déjà, dictateur sanguinaire adoubé par l’église catholique.
Par la suite, l’Espagne rentra dans l’UE, dont il faut se rappeler qu’elle était alors la « meilleure élève de l’Europe » (!).
L’Espagne, pour les Allemands, les maîtres de l’Europe, c’est une plage de sable et ce ne sera jamais rien d’autre.
Aucun pays n’est entièrement maître de son destin.
Tous les pays sont manipulés d’une façon ou d’une autre.
Il y a toujours quelqu’un qui tire les ficelles de celui qui tire les ficelles, et ainsi de suite, jusqu’à celui qui tire les ficelles au sommet de la pyramide, qui lui même est un pantin.
Certes, Esprit de contradiction, mais l’histoire, non pas le commentaire d’icelle, démontre que l’Espagne n’a jamais été maître de son destin.
Conclusion : nous ne sommes que des petits pantins entre les mains de certains, qui eux-mêmes ne sont que des Pantins.
Bah non, l’Allemagne est actuellement maître de l’UE, ce qui ne signifie pas que cela s’inscrive dans la durée, mais les faits sont sans équivoque, ce qui alimente votre réflexion sur le bidon de la chose.
Albert a du reste théorisé, avec la fulgurance qui fût la sienne, sur la relativité des choses de ce monde…