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Nicolas Chéron: « Les grands groupes américains rachètent leurs propres titres dans des proportions historiques »

Les sociétés américaines composant l’indice S&P 500 sont bien parties pour annoncer 650 milliards de dollars de rachats d’actions cette année, dépassant ainsi le précédent record de 589 milliards de dollars en enregistré en 2007.

Nicolas Chéron: « Ils avaient déjà fait l’erreur en 2007. Les grands groupes américains rachètent leurs propres titres dans des proportions historiques. »

Délire bullesque: Les rachats d’actions par les entreprises américaines sont au plus haut sur 10 ans Rachats d’actions: encore une année record pour les marchés !

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Source: Nicolas Chéron

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15 Commentaires pour l'article Nicolas Chéron: « Les grands groupes américains rachètent leurs propres titres dans des proportions historiques »

  1. Pacquito Serada / 14 mai 2018 à 9 h 36 min / Répondre

    Cela signifie simplement que pour éviter un effondrement des cours, ils se rachètent, et que par conséquent, leur croissance n’est plus liée à la consommation, mais en grande partie au rendement financier.

    • Ça signifie surtout que c était interdit avant l ère Reagan afin de forcer à réinvestir dans l économie réelle et que maintenant c est à la finance de se faire financer et non plus à la fiance de financer.

      C est surtout pour faites monter les cours encore plus haut.

    • Pacquito Serada / 14 mai 2018 à 9 h 40 min / Répondre

      Ce qui va surtout à contre courant, c’est que le prix de l’or grimpe en même temps que celui du pétrole. Et la raison est fort simple à comprendre. Russes et Chinois vendent leurs obligations pour acheter de l’or Physique ou papier, puis en exigent la livraison à terme. Comme il y a 300 onces d’or papier pour 1 seule de physique, et que les banques centrales cautionnent les échanges, certaines ont donc déjà vendues pour maintenir artificiellement à haut niveau leurs stocks. Et quand il s’agira de livrer, ça risque de couiner.

  2. Esprit de contradiction / 13 mai 2018 à 20 h 33 min / Répondre

    Pour faire simple, disons que tant que ça monte c’est bon ; le problème c’est que ça ne pourra pas monter jusqu’au ciel.

  3. Ou plutôt, pas le choix pour les entreprises de racheter des actions boudées par les investisseurs, en prévision de la crise, qui est loin d’être terminée?

    • Dans ces conditions c est s endetter pour racheter les action au prix fort pour les revendre au prix faible lors d une crise.

      Rappelons que ces grands rachats historique est financé par la récente division de l’impôt sur les sociétés par presque deux (donner plus de marge au entreprises qui en ont déjà ne sert à rien depuis les déréglementations boursière des années 80).

  4. Bonne stratégie a mon avis, quand même plus facile de gouverner son entreprise en limitant les investisseurs qui ne pensent qu au spéculatif… par contre ca dépends à combien ils rachètent ces actions

    • Ces actions sont racheté à des prix historiquement haut. Un prix beaucoup plus haut que lorsqu elles avaient été émisent par ces mêmes choses entreprises.

      Depuis la déréglementation de l ère Reagan, spéculer à toujours plus d intérêt que d investir ou augmenter les salaires (le rachat de ses propres action était interdit).

  5. Avec quels fonds? C’est encore à crédit? Et est ce que ça veut dire que les investisseurs se retirent? Quelqu’un peut traduire?

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