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C’est du jamais vu en 5000 ans d’Histoire et aujourd’hui, les banquiers centraux sont à court de munitions !

C’est du jamais vu en 5000 ans d’Histoire et aujourd’hui, les banquiers centraux sont à court de munitions. Avec tous les problèmes actuels, qu’est ce qui pourrait finir par mal tourner ?

Ci-dessous, vous trouverez l’extrait très intéressant d’une note rédigée par Peter Boockvar, chef analyste de marché chez le courtier Lindsey Group avant que la situation actuelle ne glisse vers un nouveau cycle de folie monétaire.

Peter Boockvar: « Etant donné que Mario Draghi s’arc-boute sur une inflation à 2%, son travail devient de plus en plus difficile avec cet objectif qui est resté hors d’atteinte en Avril. Il y a 4 ans, il avait décidé de se tourner vers des taux d’intérêt négatifs. Un tel concept, c’est du jamais vu en 5000 ans d’Histoire des taux d’intérêt. Un gigantesque Q.E(Quantitative easing: planche à billets) a bien entendu également été réalisé et tout ce qu’il a produit n’a été qu’un ralentissement de l’inflation à 1,2%, contre 1,3% en mars, soit 0,1% de moins que prévu. Regardez l’échec en 1 graphique ! Malgré la taille record du bilan de la BCE, l’inflation sous-jacente en Zone euro a plongé à 0,7%.

Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, s’est lui aussi placé dans une situation très difficile et les probabilités d’assister à une hausse des taux au mois de mai sont tombées à 9%, contre près de 100% il y a quelques semaines. Il est à court de munitions et ne sait plus quoi faire parce qu’il a eu trop peur d’augmenter les taux surtout depuis le vote pour le Brexit.

Nous espérons sincèrement que ce ralentissement économique actuel ne soit que temporaire, mais supposons juste un instant que cela ne soit pas le cas. Etant donné que toutes les banques centrales, y compris la Fed, ont mis tant de temps avant de mettre un frein à leurs politiques monétaires accommodantes, nous ne pouvons pas compter sur elles pour qu’elles puissent nous sauver lors de la prochaine crise car elles seront prises au piège compte tenu de la faiblesse actuelle des taux.

Greyerz: ce monstre terrifiant crée par les banques centrales est devenu totalement incontrôlable Egon Von Greyerz: d’ici peu, les banques centrales vont paniquer et commencer à imprimer plus de monnaie que jamais

Source: kingworldnews

A l’intention des lecteurs du site BusinessBourse

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26 Commentaires pour l'article C’est du jamais vu en 5000 ans d’Histoire et aujourd’hui, les banquiers centraux sont à court de munitions !

  1. Le système monétaire n’a pas 5000 ans mais bien 500 ans

  2. En 5000 ans ou en 500 ans ?

  3. Sebastian Salmon / 7 mai 2018 à 9 h 27 min / Répondre

    Petite question : c’est pour quand la prison, pour ces zombies ?

  4. Pierre qui roule n'amassse pas tunes / 7 mai 2018 à 7 h 02 min / Répondre

    Si j’en crois « clefsdufutur » le ralentissement économique actuel n’en est qu’à ses début et cela est due au manque de conscience des humains qui font n’importe quoi. Maintenant on interdit quelques chimies et autorise les graines mais je ne sais pas si ça pèsera beaucoup à coté des tentatives de déstabilisations de pays, de bombes larguées, de lanceurs d’alerte muselés … etc.

  5. Avec le niveau records des actions, ça confirme que l argent ne circule pas de manière liquide mais visqueuse.

  6. Il n’y a plus qu’à faire un reset et redonner de la valeur à ce qui en a vraiment.

  7. Je le redis et le répète, l’inflation provient d’une surproduction monétaire et la déflation d’une désindustrialisation.
    Je veux bien débattre de cela ici, mais je ne le ferais qu’avec des gens qui, comme moi, argumenteront et non pas répliqueraient par un : « C’est-faux! », ou d’un : « Vous faites preuve de dogmatisme! »…, comme cela me fut servi tantôt, qui n’est que la réponse de celui ou celle qui ne sait pas quoi dire d’autre.
    Donc, si la B.C.E. et Mr. Draghi puisse croire que se serait parce qu’un monceau de monnaies serait distribué aux banques et entreprises spéculatives, d’une manière ou d’une autre, qu’ils feront remonter l’inflation est d’une stupidité crasse.
    Si inflation il y a dans une économie pérenne, ce ne peut qu’être qu’au sein d’un pays aux frontières semi-poreuses, comme cela l’est pour la Suisse (qui est le pays européen qui s’en tire le mieux, même si elle a de très gros problèmes), l’état contrôlant strictement la création monétaire, une industrie et agriculture puissante ainsi, ad minima, qu’autosuffisante et, donc, avec une dynamique économique générant entre 5 à 7 % d’inflation.
    Le reste n’est que le délire d’illuminés par la doxa néolibérale et rien d’autre!
    Car si l’inflation actuelle existe en la Sainte-Union-Européenne, presque États-Unis-d’Amérique, c’est juste parce que la déflation due à la désindustrialisation de l’U.E. est compensée par l’infime partie de l’hyper-production monétaire qui suinte jusqu’au bas peuple que nous sommes, pauvres mortels.
    Et ça se dit économiste, moi, je veux bien, mais toute théorie n’a de valeur que par son caractère prédictif.
    Et moi j’affirme sans l’ombre d’une hésitation que la hausse du prix des carburants va accélérer, accélère déjà la désindustrialisation mondial et la déflation qui y est liée, dès lors celle de l’U.E. et donc de la France.
    Les productions monétaires n’auront qu’effet extrêmement réduit sur ce phénomène, la seule conséquence en sera une perte mécanique de valeur de l’euro et de toutes les monnaies hyper-produites, même sous forme de crédits.

    • Ah, j’oubliais de préciser, j’ai, pour tout bagage scolaire que le Certificat D’étude Primaire et un C.A.P. horticole….., bisque, bisque rage!

      • Alors, cher Bicmac29, démontrez-moi que j’ai tort, que nous en discutions.
        Allez, je commence:
        La valeur nominale d’une monnaie est égale à la richesse du pays ou union émetteur présente et potentiellement future au regard de sa masse produite.

        • Bonsoir, la valeure nominale ou Patrimoine d un pays correspond aux actifs de ce pays moins les passifs …..
          les recettes moins les dettes sinon que vaudrait la monnaie d un pays sans la prise en compte de ses dettes…..

          • Si je suis votre raisonnement et suite à la définition que j’ai donné de la valeur d’une monnaie, si le pays émetteur emprunte, il verra sa richesse mécaniquement diminuer.
            Si ce prêt fait à ce pays se fait avec sa monnaie, la monnaie de ce prêt verra sa valeur mécaniquement diminuer, ce qui est le cas des U.S.A., logiquement.
            Mais si ce crédit se fait avec une autre monnaie que la sienne, alors le pays emprunteur verrait, bien entendu sa richesse diminuer et le pays d’où provient cette monnaie augmenter, n’est-ce pas?
            Donc la valeur de la monnaie du pays emprunteur devrait mécaniquement baisser et la valeur de la monnaie du pays prêteur mécaniquement augmenter, or, cela ne se passe pas ainsi, pourquoi donc?
            Si, de plus, nous observons que le nombre d’entreprise diminue dans le pays emprunteur, ce qui peut se percevoir par la diminution d’usage d’énergie, nous pouvons, là encore, considérer que celui-ci voit sa richesse encore plus se réduire, donc sa monnaie perdre de sa valeur.
            Si, à cela, ce pays produit une hyper-abondance de monnaie, comme je l’ai dit plus haut, cette monnaie perd de sa valeur.
            Vu la flopée de dette étasunienne détenue par un tas de pays, ce sont des reconnaissances de dette, me semble-t-il, que ce soient des bons du trésor ou des dollars sous toutes formes, pourquoi personne ne reconnait que ce pays est ruiné?

            Mais allons plus loin, voulez-vous?
            En U.E. il n’y pas vraiment d’euro stricto sensu mais d’euro-franc, d’euro-mark, d’euro-lire etc…
            Quand une personne ou une institution veut mettre de l’euro de coté et le place dans un autre pays de la zone, d’Italie vers l’Allemagne par exemple, l’euro-lire devra être transformé en euro-mark.
            Comme l’Italie n’a pas suffisamment de sou pour cette transformation, l’état italien va verser une reconnaissance de dette à l’état allemand, non?
            Enfin, ce ne sera pas vraiment d’état à état mais par les banques centrales des pays.
            Vu la masse qui circule en zone euro puisqu’il y a la libre circulation des capitaux, et que les oligarques sud-européens ne veulent pas placer leur argent dans leur propres pays, ils ruinent à chaque fois un peu plus leur peuple, non?
            L’Allemagne, quand à elle, se retrouve avec une masse de reconnaissance de dette qu’elle sait irremboursable ou à la saint-glinglin, non?
            Un pays, une banque ou une entreprise qui a une masse de reconnaissances de dette qui ne peuvent être rembourser, doit-on considérer qu’elle en est enrichie ou appauvrie?

            En fait, un état ne devrait pas avoir de dette détenue par une banque ou un autre pays, sauf à sa propre banque centrale, dette qu’il se devra rembourser dès que le projet ainsi mis sur pied aura générer suffisamment d’impôts.
            Ce prêt étant garanti par les métaux précieux détenus par le pays.
            Une dette d’un pays détenue par le privé (de quoi?) ou par un autre pays est une monstruosité économique qui ne peut que ruiner, à terme, et le prêteur et l’emprunteur.
            Hyper-produire une monnaie est, également, une monstruosité économique qui ne peut que détruire cette monnaie.
            Vous remarquerez que ce sont quasiment tous les pays qui le font!
            Mettre en concurrence la masse salariale des pays est tout autant une monstruosité économique parce qu’il sera toujours possible de trouver des salaires plus bas quelque part.
            Dès lors, de baisse salariale en baisse salariale, viendra un moment où il n’y aura plus suffisamment de personne pour acheter ce qui est produit, ce à quoi nous assistons aujourd’hui.
            C’est quand j’appris ici-même que nombre de pays africains s’industrialisaient (ce qui est bien pour eux, d’un autre coté), que j’ai compris que le système parvenait à sa fin prochaine, parce que c’est la région du monde où les émoluments sont, bon an mal an, les plus bas.

            La seule et unique solution serait que toutes les dettes soient annulées et, ce, de tous les pays, et que les monnaies soient réévaluées à leur réelle valeur.
            Mais ça, c’est irréaliste, personne ne le veut, les U.S.A. ne seraient plus la première puissance, peut-être la cinquantième voire pire, la Chine ne retrouverait en cinquième ou dixième position, l’Inde devant elle, la France bien plus bas, la Russie en première place, elle qui n’a plus de dette, une bonne croissance, peut dorénavant quasiment vivre en autarcie et une réelle cargaison d’or et, peut-être bien, ce serait l’Islande qui serait en seconde place et la Hollande en troisième.
            Donc, nous allons assister à la disparition de quasiment toutes les monnaies puisque elles ne valent plus rien.
            Ce sera dès lors accompagné de l’arrêt que quasiment tous les échanges internationaux, maritimes, aériens et routiers.
            Et çà, ça ne sera pas beau à voir.

      • Le coup de Socrate, on ne me l’avait pas encore fait, j’aime bien la nouveauté.

      • Contrairement à toi qui est un autodidacte averti et érudit en économie (Je ne savais d’ailleurs pas que regarder pousser la verdure donnait de tels talents), je suis tout le contraire avec un bac + 4 (Maitrise on dit, mais en fait je ne maitrise pas grand-chose !) suivi d’un pantouflage intellectuel impardonnable en Amérique du Sud.
        En fait, complètement à la ramasse, le breton !

        Que personne ne me parle de masse monétaire, car je vis au Venezuela ! Au secours !!! Hahaha…

        Se taquiner ne veut pas dire nécessairement ne pas se respecter ! Le débat continue donc en ta sympathique compagnie…

        N.B. : J’espère que tes écrits ne sont pas du copier-coller, car on est vite largué à ce petit jeu-là !

        • Bigmac29,
          C’est du bio directement venu du producteur.
          S’il m’étais possible de te donner un conseil, fuis les Amériques, en France ce n’est pas vraiment la joie mais moins pire que là-bas.
          En fait, je suis un haut potentiel bizarre, tape mon pseudo, tu tombera sur mon blog, tu y verra que je m’intéresse à d’autres sujets comme l’origine du singe ou une vision politique des extraterrestres que j’appelle les E.I.N.T., Êtres Intelligents Non Terrestres, j’y explore deux trois hypothèses historiques de mon cru, j’y tâte aussi de poésie, enfin bref, il y a plein de trucs et de bidules là-dedans.
          Ah, au fait, un second conseil, si j’osais, reconvertis toi dans du solide, ingénieur ou un machin de ce genre, quand le système aura explosé je crains fort que les théories économiques d’aujourd’hui ne deviennent caduques.

    • L inflation voulue par les qE marche, mais pour les valeurs boursières.

      Ça confirme en partie que l argent ne circule pas de manière liquide mais visqueuse.

    • L inflation voulue par les qE marche, mais pour les valeurs boursières (à des niveaux bien supérieur que ce requis pour éviter de déclancher des récessions).

      Ça confirme le soupçon que l argent ne circule pas de manière liquide mais visqueuse.

    • Sebastian Salmon / 7 mai 2018 à 10 h 29 min / Répondre

      Je suis d’accord avec ça, mais ma question est simple et concrète : comment es-ce que les banques vont faire pour rembourser tout cet argent provenance des différentes banques centrale ?

      C’est la question que je me pose.

      • Sebastian Salmon / 7 mai 2018 à 10 h 30 min / Répondre

        On fait comment pour sortir d’un merdier pareil ?

      • Il y aura, sûrement, trois sortes de dettes, celles qui se rembourses, entre-autre dues à des états, celles qui ne se rembourseront pas, tout simplement parce que plus personne ne sait qui il doit rembourser, et celles qui disparaîtront avec l’emprunteur qui, lui, se retrouvera ruiné.
        Bien sûr que ce sera plus complexe que cela, nous pourrions imaginer, mais je n’y crois guère, que tous les états se réunissent rapidement, au sein de l’O.N.U. ou du F.M.I., pour l’annulation de toutes les dettes par exemple.
        Ce qui, pour certains pays, tels que ceux de l’U.E. ou pour les U.S.A., leur ferait gagner des années de difficultés.
        Mais ceux qui détiennent ces dettes ne pourraient que ne pas être d’accord, comme la Chine ou la Japon.
        Pour nous, à notre niveau, le principal est de comprendre ce qu’il se passera.
        Puisque les monnaies ne pourront pas être évaluées, comme les fonds dont c’est le travail se retrouveront ruinés, alors le commerce international, aérien, maritime et routier, cessera de fonctionner.

    • Sebastian Salmon / 8 mai 2018 à 9 h 58 min / Répondre

      Voilà un petit lien Internet YouTube, sur la création frauduleuse de la FED américaine : https://www.youtube.com/watch?v=YDYfyAQ8lUI

  8. a force de faire de la fausse monnaie cela ne m’étonne guerre

  9. Crisispreparado / 6 mai 2018 à 21 h 40 min / Répondre

    Ç’est assez bien résumé, à force de prendre des mesures stupides pour essayer de sauver une situation désespérée, bon d’accord on gagne du temps, mais on va évidemment vers un final de plus en plus cataclysmique…
    La seule fausse info est que depuis les dix dernières années il n’y a pas eu une seule reprise économique réelle ou que ce soit sauf une reprise toujours plus forte et éhontée de la propagande.
    Et si on cotait la propagande en bourse ?
    Ce n’est pas plus con que de la monnaie virtuelle !
    Ah le con, je n’aurais pas dû avancer l’idée, ils sont foutu de le faire… sans me verser de commission…

    • Non.
      Il n y a pas toujours eu les valeurs boursières pour distribuer de l argent afin de créer de l inflation (voire années 30)

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