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Bill Bonner: Washington et son impitoyable guerre contre les lave-linges

Les taxes douanières pèsent sur les individus et ne rendent pas le commerce plus équitable. Elles ne font qu’avantager de petits groupes d’intérêt.

La semaine dernière, le président des Etats-Unis a fait un état des lieux.

Il n’a pas mentionné le fait que les Etats-Unis sont en train de faire faillite…

… Ou que la hausse des taux d’intérêt menace le système d’argent factice…

… Ou que les baisses d’impôts, en plus des dépenses pour la défense, les infrastructures et l’aide sociale, provoqueront à coup sûr une catastrophe budgétaire…

… Ou que ses politiques commerciales protectionnistes feront augmenter les prix à la consommation, grimper plus encore les taux d’intérêt et diminuer la production.

Guerre commerciale = moins d’échanges gagnant-gagnant

Nous avons donc l’embarras du choix – mais aujourd’hui, examinons de plus près les restrictions commerciales.

« Les actions du président font à nouveau ressortir clairement que l’administration Trump défendra toujours les travailleurs, agriculteurs, éleveurs et entrepreneurs américains », a déclaré le représentant au Commerce Robert Lighthizer la semaine dernière.

« Les guerres commerciales sont menées au quotidien », a ajouté le secrétaire au Commerce Wilbur Ross à Davos.

Lighthizer faisait allusion à une manoeuvre hardie de la part du président américain : imposer des taxes douanières et des frais d’importation sur les machines à laver, réfrigérateurs et panneaux solaires fabriqués à l’étranger.

Si on les laisse faire, les acheteurs et les vendeurs ne sont jamais en guerre. Ils coopèrent plutôt à des accords gagnant-gagnant.

L’un comme l’autre s’attend à sortir gagnant… sans quoi l’accord ne se ferait pas. Et puisque c’est généralement le cas, l’économie en sort gagnante aussi.

Le boulanger fait du meilleur pain que le plombier. Les branchements du plombier ont moins de fuites. En échangeant l’un avec l’autre, ils terminent tous deux plus riches que s’ils n’avaient rien fait.

Restreindre le commerce avec des tarifs et des réglementations, en revanche, produit des gagnants et des perdants… et appauvrit la société.

Gagnants et perdants faciles à trier

En ce qui concerne les dernières barrières commerciales à ce jour, elles ont en tout cas fait au moins un gagnant évident : le fabricant d’électroménager Whirlpool…

… Dont les lobbyistes avaient poussé le président à agir…

… Et dont le cours de l’action a grimpé de 3% immédiatement après l’annonce de M. Lighthizer.

Il y a aussi les fabricants de panneaux solaires Sunrun et First Solar… et leurs lobbyistes… qui profitent du fardeau supplémentaire imposé à leurs concurrents.

Il était moins clair de distinguer contre qui ou quoi l’administration Trump défendait les agriculteurs, les entreprises etc.

Qui étaient les perdants ?

C’est ce que nous espérons éclaircir aujourd’hui.

Concurrence déloyale ?

Whirlpool Corporation compte 28 000 salariés aux Etats-Unis.

Quelques milliers d’entre eux fabriquent des machines à laver, des réfrigérateurs et autres appareils électroménagers.

Mais des centaines de millions d’Américains utilisent des machines à laver et des réfrigérateurs. Alors tandis que les actionnaires, les salariés et les gros bonnets de l’entreprise gagnent, les consommateurs perdent.

Les consommateurs achètent leurs appareils électroménagers sur le marché libre, cherchant la meilleure qualité au prix le plus bas. A présent, ils paieront plus… les autorités imposant des droits de douane allant jusqu’à 50%.

Mais attendez… Whirlpool n’est-il pas confronté à une « concurrence déloyale » ?

Une concurrence libre permet de détecter quelle est la meilleure affaire… et dirige les ventes et les profits (s’il y en a) vers le producteur le plus efficace.

Celui qui en donne le plus au consommateur pour son argent obtient le plus d’activité. C’est la seule véritable mesure du commerce « équitable ».

Lorsque la concurrence n’est pas libre, elle dirige les ventes et les profits vers les favoris politiques du moment.

Et là, un avertissement : voici qu’arrivent les sottises !

« Les étrangers manipulent leurs devises. Il y a une surcapacité dans le secteur des machines à laver. Les entreprises étrangères paient des impôts moins élevés. Les étrangers n’achètent pas nos machines à laver. Les étrangers ne paient pas assez leurs travailleurs. Les étrangers n’ont pas les mêmes mesures de protection environnementale. Les étrangers font travailler les enfants… et n’offrent pas de repas sans gluten à la cantine ».

« Concurrence déloyale », avancent les preux chevaliers du commerce équitable.

Des preux chevaliers qui ne « jouent pas leur peau »

Mais ce ne sont pas les pays qui achètent des machines à laver ; ce sont les consommateurs, les particuliers.

Ils utilisent leur jugement, leurs idées toutes faites et leurs illusions pour choisir celle qui leur offre, à leur avis, le meilleur rapport qualité/prix. Comme le dit Nassim Taleb dans son nouveau livre Jouer sa peau – Asymétries cachées de la vie quotidienne, ils « jouent leur peau ».

C’est leur temps… leur argent… et leurs vêtements qui sont en jeu. Si la soi-disant « manipulation monétaire » – quel que soit cet animal bizarre – compte pour eux, ils sont libres de le prendre en considération.

Les preux chevaliers, eux, ne jouent pas leur peau. Peu leur importe que vous ayez moins de choix… que vous payiez plus… et que vous obteniez une moins bonne affaire.

Ils peuvent aligner toutes les sottises qu’ils veulent… et chanter leurs propres louanges en prétendant représenter « les travailleurs » et « les entreprises » et en affirmant qu’ils sont les seuls à savoir quel accord est « équitable ».

L’économie Américaine s’effondre. 11 Citations de Donald TRUMP ! USA: De l’économie industrielle à l’économie de la planche à billets – L’incroyable déclin de l’industrie américaine

Ce qu’ils font réellement est tout différent – mais c’est ce que font toujours les gouvernements : exploiter la majorité au bénéfice de quelques-uns.

Un lecteur australien nous a écrit pour nous dire qu’aux antipodes, le prix d’une installation d’énergie solaire est moitié moins cher qu’aux Etats-Unis.

L’auteur du courrier attribuait cette différence aux réglementations plus lourdes aux Etats-Unis, qui réduisent largement les bénéfices de l’énergie solaire.

A présent, avec de nouveaux coûts imposés aux panneaux solaires fabriqués à l’étranger, le secteur tout entier – qui était censé être la plus grande source de nouveaux emplois aux Etats-Unis ces 10 prochaines années – fait grise mine.

Mais les actions du fabricant de panneaux solaires américain SunPower ont grimpé de près de 10% depuis mercredi dernier.

La majorité paie. Quelques-uns profitent.

Pour plus d’informations, c’est ici et c’est gratuit

Source: la-chronique-agora


bonnerBill Bonner est le fondateur d’AGORA, le plus large réseau d’entreprises indépendantes de presse spécialisée au monde.
En 1978, depuis sa ville natale, Baltimore (Maryland, Etats-Unis), Bill Bonner a voulu développer un « marché » (« Agora » en grec) des idées. Pas de l’information homogénéisée telle que les médias grand public relayent sur nos écrans et journaux, mais une source d’idées diverses avec des opinions et des avis originaux, alternatifs et surtout utiles. Bill a à cœur d’aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, et à agir dans en conséquence. Que ce soit en matière de géopolitique, de macro-économie ou tout simplement le domaine de l’épargne, Bill incite ses lecteurs à cultiver un esprit vif et anticonformiste.
Bill a également co-écrit des livres qui ont tous figuré dans la liste des best-sellers du New York Times et du Wall Street Journal : L’inéluctable faillite de l’économie américaine (2004), L’Empire des dettes. À l’aube d’une crise économique épique (2006) et Le Nouvel Empire des dettes. Grandeur et décadence d’une bulle financière épique (2010).


Je vous conseille vivement d’écouter ci-dessous la mise en garde d’Egon Von Greyerz sur la situation actuelle et sur l’énorme crise qui se profile.

Fabrice Drouin Ristori: Egon, pouvez-vous nous dire comment vous voyez la situation évoluer à l’avenir ?

Egon Von Greyerz: « Il n’y a pas de solution à ce problème. Le problème est trop grave, comme je l’ai dit; les gouvernements sont en faillite, les dettes augmentent maintenant à un rythme exponentiel, et il n’y a aucune possibilité de réduire les dettes. Tout gouvernement qui essaie de lancer des plans d’austérité se fait immédiatement renvoyer, et même s’il pouvait instaurer ces mesures d’austérité, il est aujourd’hui trop tard. Alors la prochaine étape que je vois, et je crois que cela commencera très bientôt, est que les déficits vont s’accélérer, et donc l’impression monétaire va s’accélérer, et on sera en route vers une dépression hyperinflationniste.

La dette mondiale vient d’atteindre un nouveau sommet historique à 233.000 milliards de dollars Egon Von Greyerz: d’ici peu, les banques centrales vont paniquer et commencer à imprimer plus de monnaie que jamais

Bien sûr, cela pourrait prendre des années, mais je crois que cela va aller plus vite que prévu, parce que le système est très fragile… alors l’impression monétaire, comme je l’ai dit, détruira les monnaies, qui sont toutes à la baisse depuis cent ans; elles ont perdu 97 à 99% par rapport à l’or ces cent dernières années, et elles ont perdu 80% par rapport à l’or ces douze dernières années. Il ne reste plus beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre 100%, ce qui arrivera, et alors l’impression monétaire aura entièrement détruit la valeur des monnaies papier, et c’est ce qui créera de l’hyperinflation.

Egon Von Greyerz: « L’état réel de l’économie mondiale est inquiétant ! » 1971: 100$ permettaient d’acheter un lingot d’Or de 100g – 2016: ces 100$ permettent d’acheter 3g de ce même lingot

Fabrice Drouin Ristori: Dans ce contexte, peut-on dire que l’Or est dans une bulle ?

Egon Von Greyerz: L’or n’est pas dans une bulle. Tout ce que fait l’or, c’est refléter la destruction des monnaies papier. Vous devez regarder la courbe à l’envers : alors, au lieu de voir l’or monter, vous verrez les monnaies se déprécier. Ce n’est pas l’or qui monte, c’est le dollar, l’euro et la livre sterling qui baissent. Et cela va continuer.

Face à l’Or, le dollar a perdu plus de 98 % de sa valeur d’origine Egon Von Greyerz: « L’Amérique doit se réveiller – le dollar va vers zéro ! »

Seulement 1% des actifs mondiaux sont alloués à l’or aujourd’hui, presque personne ne possède de l’or en réalité, et l’or a quand même monté ces douze dernières années, il a quintuplé, sextuplé, selon la monnaie. Et, comme je l’ai dit, à peine 1% des investisseurs possèdent de l’or. Cela va changer dans les années à venir, ce qui signifiera que la demande d’or va augmenter et, vu qu’il n’y a pas assez d’offre, cette offre additionnelle ne peut se manifester qu’avec des prix plus élevés. Et c’est ce qui va arriver.

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13 Commentaires pour l'article Bill Bonner: Washington et son impitoyable guerre contre les lave-linges

  1. il est écrit : « Les taxes douanières pèsent sur les individus et ne rendent pas le commerce plus équitable. Elles ne font qu’avantager de petits groupes d’intérêt. »

    ce n’est que partiellement vrai car ne pas mettre de taxes douanières c’est cautionner par exemple à l’autre bout de la chaine c’est à dire ceux qui fabriquent : l’esclavage et la course aux plus mauvaises conditions sociales ainsi qu’au dumping fiscal mais il est vrai quand on peut tout avoir pour rien qu’on en s’en fout un peu, hein, de la misère sociale à l’autre bout de la planète : il est vrai qu’on ne la voit pas et donc que c’est pas bien grave!

  2. EXCELLENT ARTICLE ô combien clairvoyant.
    Si Business Bourse continue sur cette voie il deviendra LE site d’informations de référence.
    Bon boulot les gars (et les « garces » 😛 ), continuez comme ça, vous irez loin.

  3. Une question concernant l utilité de cette intervention sur l électroménager.

    Reste t il des fabricants de lave linge à protéger?

  4. En même temps : « washing » se traduit en français par « lessive » et « ton » par « baril »/ »tonneau » :silly:
    Ce n’est pas pour rien que la « Maison Blanche » (= blanchisserie) se trouve à Washington

  5. C’était la théorie primaire d’Adam Smith.
    Les Portugais sont meilleurs que les Anglais pour faire du vin et l’inverse était valable pour le textile.
    C’était déja la mondialisation bien avant celle dont les libéraux nous rabattent les oreilles à longueur de journée …
    Sauf que la mondialisation (ou globalisation en Novlangue) dont ils parlent c’est celle de la finance …
    Et là pas de barrières douanières ! Aucune règle !
    La loi primaire du Capitalisme d’offre et de demande est un bon principe économique si elle est régulée, ce qui n’est plus le cas actuellement avec le HFT/THF et bien d’autres turpitudes encore …
    Mais nous en UE, on est vertueux, on n’est pas protectionniste, on est gentils avec les autres …
    Sauf qu’on se concurrence comme des malades dans notre belle « union » qui d’ailleurs n’a d’union que le nom !

    • « La loi primaire du Capitalisme d’offre et de demande est un bon principe économique si elle est régulée. » Le marché libre n’est pas un principe, il est lui-même la régulation. Prétendre réguler la régulation est le comble de l’absurdité économique et mène à des conséquences néfastes.

      Empêcher la régulation d’opérer pleinement parce que son résultat ne plaît pas aux dirigeants politiques qui espèrent plier le réel à leur petite volonté infantile est une impasse qui se termine toujours par la crise.

      Toutes les crises sont la conséquence du refus de la régulation, donc du refus du marché. En effet, ce sont les interventions publiques désordonnées, irresponsables et inefficaces qui finissent immanquablement par être régulées par le marché (URSS, Vénézuela, etc.), même s’il faut des décennies, parfois plus d’un siècle, pour venir à bout de l’entêtement coupables des dirigeants politiques. Plus les politiciens sont têtus, plus ont retarde les effets bienfaisants de la régulation, plus les conséquences sont douloureuses pour les populations quand la régulation finit par triompher, ce qu’elle finit toujours par faire.

      Aujourd’hui, ce sont les banques centrales qui font n’importe quoi (politiques non conventionnelles, taux zéro) pour financer les Etats hyperendettés au lieu de les laisser faire faillite et disparaître comme il se devrait. Mais le marché finira inéluctablement par avoir raison des banques centrales et cette nécessaire régulation fera très mal, d’autant plus mal qu’elles seront allées beaucoup trop loin, obsédées qu’elles sont par leur refus de la réalité économique.

      • Vous oubliez que la loi du marché est plus le résultat d’un rapport de forces que d’une concurrence « libre et non faussée ». Laisser faire les marchés conduit à l’anarchie et au darwinisme économique. D’où la nécessité de l’existence d’un Etat régulateur qui, lui, gère de la viande, la nôtre, et non des profits hypothétiques.

        • Je ne l’oublie pas. Votre affirmation est juste complètement fausse. L’anarchie n’a jamais été caractérisée par l’absence de loi mais par l’excès de loi. En l’occurrence, en France, c’est l’Etat qui génère l’anarchie par excès de lois (et de taxes). Au point que plus personne n’est en mesure de juger des conséquences des nouvelles lois (taxes). L’abus de pouvoir de l’Etat conduit à l’anarchie légale.

          Quand vous qualifiez de darwinisme le résultat de la régulation naturelle, vous démontrez simplement que vous refusez le résultat de cette régulation parce qu’il ne vous plaît pas et vous espérez lui substituer une autre régulation qui sera forcément imparfaite et inefficace. En effet, c’est une prétention inouïe de croire que quelques fonctionnaires pourraient agir plus efficacement que les milliers de milliards d’interactions libres entre les acteurs économiques. Prétendre réguler la régulation est non seulement absurde parce qu’elle finira toujours par s’imposer en bout de course quelles que soient les interventions des prétendus régulateurs, mais est également criminel car, en empêchant la régulation d’opérer, au nom de leur propre fantasme de régulation, les régulateurs créent les conditions d’apparition des crises qui détruisent régulièrement les vies des populations (ce que vous appelez la viande).

          Les prétendus régulateurs qui empêchent les marchés de produire leur bienfaisante régulation sont des criminels fauteurs de crises à répétition qui agissent aux dépens des populations.

          • Drôle d’acception des termes « anarchie » et « régulation ». Permettez-moi d’en rester au sens commun. Ce que vous prêchez est la guerre de tous contre tous, avec pour seule logique la recherche du profit. Avec au final une loi, celle du plus fort qui a toujours été dans l’Histoire celle d’une société constituée avec ses lois. Le rôle d’un gouvernement n’est pas de s’immiscer dans les rouages de l’économie (comme il le fait trop souvent en tant qu’actionnaire) mais de la réguler (au sens anglophone) de manière à redistribuer la richesse créée par les entrepreneurs. L’un comme l’autre sont indispensables au bien-être des populations et à la paix civile.

  6. Ce Monsieur Bonner a voulu développer un marché aux idées, ah, ah, ah, ah, oh, oh, oh, ih, ih, ih….

  7. Dans les années 80, par exemple pour les automobiles japonaises, elles étaient tellement surtaxées que les constructeurs japonais sont venus établir des lignes d’assemblages aux USA..y ont ils perdus au change?
    Pour le textile ce fut un peu différent, l’exemption de taxe était liée au fait qu’il fallait que le tissu soit made in USA(même si l’assemblage était fait à l’étranger)
    Bon nombre de pays pratiquent ce genre de protectionnisme(la chine par exemple,le japon ou en plus le patriotisme économique n’est pas un vain mot) et cela ne fait hurler personne ou presque)

  8. Cette vision très libérale est simpliste et ne vaut que pour les US. En France on multiplie les normes et règlements sous l’impulsion de l’UE et dans le même temps on importe des biens de consommation qui ne satisfont pas à ces critères mais qui sont moins chers. Côté acheteurs, le pouvoir d’achat est en baisse en raison du chômage de masse et de la délocalisation des entreprises nationales dans les pays à bas salaires. Je ne vois donc pas où est l’enrichissement mutuel à part celui des actionnaires qui reçoivent les dividendes de la baisse des coûts de production. Je ne vois pas non plus où est l’enrichissement du boulanger et du plombier qui ne font que satisfaire leurs besoins élémentaires pour poursuivre leurs activités et produire de la valeur ajoutée.

    • Vous avez parfaitement raison. Ce bel ultra-liberalisme oublie que le combat ne se fait pas à armes égales: on ne peut pas fabriquer aux mêmes couts avec un salarié travaillant 10h/jour, 6 jours sur 7, et payé avec un lance-pierre, et avec un salarié européen et sa couverture sociale.
      A cela il faut ajouter un autre problème: acheter un produit pas cher made in China, qui détruit 1 emploi (peut-être le mien) chez nous, et qui est irréparable (quand il n’est pas programmé pour tomber en panne), ou acheter un peu plus cher un produit fabriqué chez moi, donc qui fait travailler un « national » (moi par exemple)
      et qui sera réparable à un cout normal, que choisir???
      alors il devient évident que le prétendu « gagnant/gagnant » n’est qu’un mensonge destiné à endormir le peuple, et à enrichir uniquement l’actionnaire (qui n’est pas le peuple, vu que ce dernier est au chômage et ne vit plus qu’avec le rsa).

      A propos de rsa: il ne faut pas oublier que sa fonction réelle est uniquement de fournir assez d’argents aux pauvres pour qu’ils puissent continuer d’acheter, acheter encore et encore, des produits qui ne sont plus fabriqué chez nous, et donc cela alourdit les charges de nos entreprises, et donc les rendant encore moins compétitives, bref cet ultra-liberalisme ne fait que pousser notre société vers le mur.
      vos avez dit gagnant/gagnant???

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