C’est une dépêche de l’agence Reuters qui nous apprend en ce début d’année 2018 que “la Banque centrale européenne devrait fixer une date pour la fin de son programme de rachats d’actifs, déclare Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, dans un entretien publié dimanche par le journal espagnol El Mundo“…
Eh oui, c’est qu’ils commencent à s’impatienter nos amis les Allemands sur l’impression monétaire européenne massive.
Cela n’arrangerait certainement pas les affaires des autres pays européens car il n’y a bien que l’Allemagne qui soit en position économique de supporter une monnaie très forte et c’est bien notre drame.
L’Allemagne se sert de l’euro comme d’un outil pour asseoir sa domination en Europe.
Plus grave, le même Weidmann est l’un des candidats potentiels les plus sérieux à la succession du gouverneur actuel de la BCE Mario Draghi en octobre 2019, date à laquelle prendra fin son mandat.
Charles SANNAT
Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat
Draghi est drogué !
stopper la drogue ??? impossible ou bien détruire la valeur de l’euro !
en stoppant le QE , on ira vers une baisse généralisé des prix , immobilier compris tout en faisant baisser salaire etc , à ce moment là l’or à 1200 € l’once devrait avoir une puissance d’achat de x10 ( probablement le smic sera entre 100 et 200 € , loyer entre 50 et 70 € et une maison à 20.000 €
ou bien scénario 2 , la valeur de l’euro descendra par exemple 1$ = 20 ou 30 € pour alléger dettes etc fausse croissance et blabla
ou encore scénario 3 l’euro subira weimar comme en 1923 avec brexit etc
ou encoren scénario 4 ils continueront le QE dans le secret faisant croire que non et le casino actuel reprend !
Si l’euro sert à la domination allemande, il ne faudrait quand même pas oublier que l’euro a été exigé par la France pour empêcher la domination du DM sur le franc, la dilution du DM dans l’euro ayant été conçu comme la contrepartie à la réunification allemande.
Comme quoi, quand on analyse mal un problème, forcément on lui apporte de mauvaises solutions. En l’occurrence, le problème de la France et des autres pays du sud de l’Europe n’est pas monétaire. Leur problème, ce sont leurs Etats socialo-collectivistes.
L’euro est innocent des déboires liés à la collectivisation des économies. Euro ou pas, le pays qui réduit sa collectivisation, comme l’Allemagne le fait depuis plusieurs années contrairement à la France qui a fait le choix inverse, acquiert un avantage décisif sur ses concurrents.
Le président de la Bundesbank veux savoir quand il pourra lancer l’€-deutschemark.
Forte dévaluation en vue pour l’€-sud.