Lors de sa conférence de presse à Francfort, le président de la BCE a laissé entendre que l’euro était « irrévocable ». Des propos sans doute destinés à rassurer sur les risques politiques qui pèsent sur la zone euro. Mais Mario Draghi peut-il pour autant empêcher le choix d’un peuple souverain ? Les explications de Pierre Sabatier, économiste, directeur de PrimeView et membre des Econoclastes. Ecorama du 10 mars 2017 présenté par David Jacquot, sur Boursorama.
L’euro « pourrait s’écrouler dans les 18 mois »
ALERTE: Charles Gave: La fin de la zone euro est inéluctable…et imminente !
Source: boursorama – Voir les précédentes interventions de Pierre Sabatier
Pierre Sabatier est un jeune éconoclaste que j’apprécie : dans un contexte économique noir avec des chiffres mauvais, il va chercher des solutions positives, trouver la lumière au bout du tunnel. J’aime bien écouter des analystes de ce type. Car ceux qui clament « tout est foutu » (et qui finiront un jour ou l’autre par avoir raison) sont déprimants à la longue :sad
Non !!!!
la Réponse est simple : prenez le pire scénario (QE infini, inflation galopante, mise sous tutelle des Etats comme en Grèce, diminution des retraites et des salaires, réformes obligatoires décidées par les créanciers, mise en vente des patrimoines de l’Etat à des investisseurs étrangers…).
Voilà la réponse : c’est celui qui sera mis en oeuvre pour sauver l’Euro… jusqu’au bout.
Pierre Sabatier a toujours des analyses très pertinentes et surtout non partisanes.
On a voulu faire un ersatz des États-Unis avec des nations qui n’ont pas la même langue, pas la même histoire et pas les mêmes coutumes et mode de pensée.
J’ai toujours pensé (et encore plus il y a 30 ans) que cela ne fonctionnerait pas.
L’histoire se répète : on est aux mains des Allemands qui commandent, les Anglais font bande à part sur leur île et on cherche des crosses aux Russes.
Quant on parle des allemands, on oublie toujours de dire qu’ils n’ont jamais payé l’intégralité des dommages des guerres mondiales (autant pour la première que pour la seconde) qu’ils ont provoquées pour s’assurer l’hégémonie en Europe.
C’est comme revendre un truc que l’on a pas acheté, c’est tout bénéfice quelque soit le prix du vente du truc, à plus forte raison lorsqu’on a une monnaie dévaluée (l’Euro pour les allemands).
Pierre Sabatier a raison, c’est politique, pas économique …
Mais qui va nous tirer de là ?
Pas un français pour sûr …