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Bill CLINTON: La crise des subprimes de 2007, c’est lui !

bill-clinton-2007Bill Clinton sera t-il d’aussi bon conseil lorsque sa femme sera présidente des Etats-Unis ?

Rappelez-vous, le Glass-Steagall Act qui permettait de séparer les activités des banques de dépôt de celles des banques d’investissement avait été abrogé sous l’administration Clinton, le 12 novembre 1999.

Pour Joseph Stiglitz, l’abrogation de cette loi avait été l’une des causes de la fragilisation du système bancaire américain, et avait changé la culture de prudence des banques de dépôt vers la culture du risque des banques d’affaires.

L’abrogation de la loi américaine dite « Glass-Steagall », en 1999, par le gouvernement Clinton.

Dans les années 90, en effet, les plus grandes banques américaines lancèrent, au coût de 300 millions de dollars, une campagne publique afin de faire abroger la loi bancaire dite Glass-Steagall, en place depuis la Grande Dépression des années 30. Cette importante loi, laquelle datait de 1933, servait de rempart contre la spéculation financière, en empêchant les grandes banques de spéculer avec l’argent des dépôts bancaires assurés par l’État. Plus précisément, elle rendait illégale toute amalgamation entre des banques d’affaires spécialisées dans les souscriptions risquées de valeurs mobilières et des banques commerciales habilitées à recevoir du public des dépôts assurés.

C’était, cependant, sans compter sur l’influence de grands banquiers, dont certains occupaient des postes stratégiques dans l’administration de Bill Clinton, tel Robert Rubin, ministre des finances (1995-1999) et un ancien co-président (1990-1992) de la grande banque d’affaires américaine Goldman Sachs. Ceux-ci prétendaient que les choses avaient beaucoup changé depuis la Grande Dépression et que les limites imposées par la loi Glass-Steagall sur leurs activités bancaires les empêchaient de créer et de vendre aux investisseurs de nouveaux produits bancaires, non seulement aux États-Unis mais partout dans le monde, et que cela nuisait à leur compétitivité à l’échelle internationale.

Au début, le gouvernement Clinton se montra réfractaire à l’idée de mettre la hache dans une loi qui avait empêché un retour aux abus bancaires d’avant la Grande Dépression et qui avait si bien servi l’économie américaine pendant si longtemps. Cependant, d’énormes pressions politiques s’exercèrent sur le gouvernement américain du temps, venant tant de l’intérieur que de l’extérieur du gouvernement, de sorte que le président Bill Clinton opposa finalement sa signature, le 12 novembre 1999, afin de modifier la loi Glass-Steagall. Il le fit en ratifiant une nouvelle loi bancaire américaine, baptisée « loi Gramm-Leach Bliley », des noms du président de la commission bancaire sénatoriale Phil Gramm (R-Texas), du président du Comité bancaire de la Chambre des Représentants James Leach (R-Iowa), et du Représentant Thomas Bliley (R) de la Virginie.

La nouvelle législation bancaire américaine permettait aux banques commerciales, aux banques d’affaires, aux sociétés de valeurs mobilières et aux compagnies d’assurance de se fusionner, mais sans accorder à l’organisme de réglementation, la ‘Security and Exchange Commission’ (SEC), ou à tout autre organisme de réglementation financière d’ailleurs, le pouvoir de réglementer les nouveaux conglomérats bancaires.

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Les super grandes banques et les grandes sociétés d’assurance ne perdirent guère de temps à tirer profit de la nouvelle dérèglementation. Des « chaînes financières à la Ponzi » apparurent, comme elles étaient apparues dans le passé, et comme on était en droit de s’attendre qu’elles réapparaissent.

C’est ainsi que les nouveaux géants bancaires « innovèrent » avec de nouveaux produits financiers dits « dérivés », lesquels se sont avérés être très toxiques et sont devenus une cause sous jacente importante de la crise financière des « subprimes » de 2007-09.

Ce que nous savons, par ailleurs, c’est que la crise financière de 2007-2008 a entraîné des pertes de revenu et de patrimoine qui se sont chiffrés dans les billions de dollars pour les familles américaines, et elle a forcé le gouvernement américain à subventionner à coup de centaines de milliards de dollars les super grandes banques, afin de les empêcher de faire faillite.

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Il en ait résulté un énorme transfert de richesse de la population en général vers le secteur bancaire, en plus d’affaiblir l’économie américaine pour des années à venir.

On peut comprendre pourquoi certains américains ne veulent plus entendre parler des Clinton aujourd’hui. Sachez qu’actuellement, plus de 102 millions d’américains sont sans emploi alors que la propagande (média maintsream et gouvernement américain) parlent de plein emploi et d’un taux de chômage historiquement bas.trump

Selon Wikipedia, en quittant la présidence, Clinton avait laissé une économie en bien meilleur état qu’à son arrivée. Sauf que lorsque vous lisez ce qu’il avait réussi à faire, vous tombez sur ceci:

permettre à un nombre record d’Américains d’être propriétaires de leur maison. En effet, pressée par l’administration Clinton18, la société Fannie Mae est contrainte d’étendre les prêts hypothécaires aux emprunteurs à faible et modeste revenu en augmentant les ratios de son portefeuille de prêts dans les zones du centre-ville en détresse. Avec la garantie de l’État, le marché prospère suscitant largement l’admiration19. Il provoquera la bulle immobilière des années 2000 et émettra « des montants épiques de dette hypothécaire »20. Adossé aux produits dérivés, il sera directement responsable de la crise des subprimes de 200719.

N’oubliez pas ce qu’avait répondu l’ancien président de la réserve fédérale américaine Alan Greenspan à la Commission chargée du contrôle de l’action gouvernementale: « Je dirais que j’ai eu raison 70% du temps et tort 30% du temps »

Mais comme l’avait expliqué le président de cette commission: « le commandant du Titanic avait eu raison à 99% et tort à 1% mais ce qui compte, c’est la taille de l’erreur. »

Source: mondialisation.ca

17 Commentaires pour l'article Bill CLINTON: La crise des subprimes de 2007, c’est lui !

  1. Le 08 Novembre 2016, Bill Clinton intègre la maison blanche.
    Le plus grand cataclysme que l’Amérique devra supporter.

    https://www.youtube.com/watch?v=MkFyMohZ64E

    ‘Stagiairs ,stagiaires du monde entier’
    ‘Mettez-vous à la course à pied’

    kunkun kivouveudubien

  2. Essentiellement des Psychopathes, les autres vivent autour d’eux pour les exploiter a leurs propres avantages, un point c’est TOUT..

  3. le Bill a l’air de plus en plus bête! il aime se faire sucer mis pas par la sorcière

  4. Lumpenprolétariat / 6 novembre 2016 à 19 h 42 min / Répondre

    Qui ça Bubuss Bill Clinton?

  5. Lorsque sa femme sera présidente ? Vous avez vu ça dans une boule de cristal ?

  6. Et blythe master ?

  7. Et l’appui de la CIA a El Quaida

  8. Lui et greenspan !! Il y a aussi les prêts étudiants !! Deux bombes à retardement avec les voitures !

  9. Les subprimes existent toujours, mais pour les voitures !

  10. Lumpenprolétariat / 6 novembre 2016 à 12 h 16 min / Répondre

    Pour le Glass-Steagall Act abrogé aux US en 1999, nous on a fait mieux, son équivalent Français a été lui aussi viré en 1984 par Laurent Fabius( si ma mémoire est bonne)… le socialiste
    Champions du monde !!!

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