Ici, la seule chose qui doit vous guider, c'est votre esprit critique et la manière dont vous devez comprendre et vous servir de l'information. Voilà pourquoi l'aide et l'utilité de BusinessBourse, organe à 100% libre et indépendant. En savoir plus...
Les banques privées en Suisse sont mal en point

bankUne banque privée en Suisse sur dix a été vendue ou liquidée au cours de l’année 2015.

En l’espace de douze mois, leur nombre est passé de 133 à 121, selon une étude de KPMG. En juillet 2016, on comptait 117 instituts. Dans l’ensemble, le tableau des performances de la branche s’est encore assombri.

Malgré la disparition des établissements les moins rentables, les résultats de l’ensemble se sont détériorés. Deux tiers des 87 banques privées examinées ont vu leurs rendements sur fonds propres reculer l’an passé, indique l’enquête annuelle du cabinet d’audit KPMG et de l’Université de Saint-Gall publiée jeudi, qui exclut notamment UBS et Credit Suisse.

Par le passé déjà, KPMG avait prévu la disparition de jusqu’à 30% des instituts d’ici quelques années. Vu la dégradation des conditions de marché, entre franc fort et taux négatifs, ces pronostics s’avèrent même plutôt conservateurs, estiment les experts du cabinet.

«Pour une majorité grandissante de banques privées, les contraintes de transparence et les réglementations de plus en plus complexes, les exigences accrues d’une nouvelle génération de clients ainsi que les rudes conditions du marché s’avèrent être un mélange toxique», juge Philipp Rickert, chef des services financiers chez KPMG, cité dans le communiqué.

L’année 2015 a enregistré 15 fusions et acquisitions impliquant des banques privées suisses, un record depuis 2007. KPMG observe aussi que davantage de banques étrangères ont quitté le marché helvétique, parmi lesquelles Coutts International et Royal Bank of Canada.

Lire la suite sur tdg

1 Commentaire pour l'article Les banques privées en Suisse sont mal en point

  1. Amusant que KPMG oublie UBS et le Crédit Suisse, alors que ces deux banques à elles seules capitalisent 151 années de PIB en produits dérivés, avec 15% de défaut partiel, et entre 7 et 8% de défaut total 🙂 Un hasard ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*