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Alerte: Economie en déclin: Forte baisse des revenus d’Apple. Plongeon historique des ventes d’iPhone

appleLes revenus des entreprises aux États-Unis sont en baisse depuis un certain temps, mais maintenant quelques-unes des plus grandes entreprises du pays publient des résultats extrêmement décevants.

Mardi, Apple a choqué le monde financier en ayant indiqué que les revenus pour le premier trimestre avaient chuté de 7,4 milliards de dollars par rapport au même trimestre de l’année précédente. Cette spectaculaire chute représente la première baisse d’une année sur l’autre des ventes trimestrielles qu’Apple a connu depuis 2003. Certes, les analystes anticipaient bien une chute, mais pas autant que celle-là. Et bien sûr, la semaine dernière, nous avons appris que Google et Microsoft avaient également manqué leurs objectifs de revenus et de bénéfices pour le premier trimestre de 2016. La crise économique qui a commencé au cours de la seconde moitié de 2015 commence vraiment à s’enraciner, et même les plus grandes sociétés américaines de haute technologie sont impactées dorénavant.

Cela n’était pas censé se produire pour Apple. Peu importe ce qu’il s’est passé avec l’économie américaine, Apple a toujours été inébranlable. Même au cours de la dernière récession, on avait jamais connu une baisse d’une année sur l’autre comme celle-ci

appleApple a annoncé mardi un recul de 16 % sur un an des ventes trimestrielles de son appareil vedette, l’iPhone, du jamais-vu depuis le lancement du produit en 2007, et une baisse de son chiffre d’affaires pour la première fois depuis plus de dix ans.

Le recul des ventes d’iPhone était largement attendu. Le directeur général d’Apple, Tim Cook, avait lui-même dit s’y attendre en janvier. Mais il s’accompagne en outre de résultats financiers décevants.

Le bénéfice net a baissé de 22 % à 10,5 milliards de dollars.

Et même le chiffre d’affaires est en recul, de 13 % à 50,6 milliards. D’après Charlie Bilello, analyste chez Pension Partners, c’est la première fois que cela arrive depuis le premier trimestre de l’année 2003.

Je pense que cette publication d’Apple en réveille plus d’un. Le ralentissement économique mondial est réel, et nous pouvons le voir par le biais des ventes d’iPhone. Au cours du premier trimestre, Apple a vendu 16 % d’iPhones en moins par rapport au même trimestre de l’année précédente en 2015. C’est la première baisse trimestrielle jamais enregistrée des ventes d’iPhone d’une année sur l’autre. Voici quelques-uns des autres chiffres sur les ventes provenant de la publication d’Apple

Le groupe informatique américain Apple a écoulé 51,19 millions de téléphones sur le deuxième trimestre de son exercice décalé (janvier-mars), contre 61,17 millions sur la même période un an plus tôt.

Les ventes de Mac sont ressorties à 4,03 millions d’unités, en baisse de 12 % par rapport aux 4,56 millions d’unités qui avaient été vendues au cours du trimestre de l’exercice précédent.

Les ventes d’iPad ont également chuté de 19 %, passant de 12,6 millions à 10,25 millions.

Dès la publication de ces chiffres, les actions d’Apple ont immédiatement commencé à chuter lors des échanges d’après-clôture. En fait, USA Today rapporte qu’Apple a déjà perdu 43 milliards de dollars en terme de capitalisation boursière depuis cette publication…

L’action d’Apple plongeait d’environ 8% en after, c’est à dire après la clôture des marchés, dégringolant à 96,67 dollars l’action. Le marché avait clôturé en baisse de 0,7 % à 104.35 dollars mettant du même coup l’action d’Apple en baisse de 0,9% sur l’année. Le mouvement baissier qui s’en est suivi après la clôture officielle des marchés équivalait à l’évaporation virtuelle de 43 milliards de capitalisation boursière.

Wooo….Enorme !

Pendant ce temps là, les actions de Twitter chutaient lors des transactions d’après-clôture. Le géant des médias sociaux venait également d’annoncer des résultats très décevants. L’action a maintenant franchi à la baisse les 16 dollars, et l’entreprise continue de perdre d’énormes quantités d’argent

twitterEn raison de toutes ces difficultés, Twitter n’est pas rentable. La société vient d’essuyer une perte de 79,7 millions de dollars, contre une perte de 162,4 millions de dollars il y a un an. La perte par action est ressortie à 12 centimes, contre une perte de 25 centimes à base comparable.

Bien entendu, il n’y a pas que les géants de la haute technologie qui sont confrontés à des difficultés en ce moment.

Mardi, nous avons appris que les ventes des magasins Chipotle ont plongé de 29,7 % au cours du premier trimestre, et le fabricant d’appareils électroménagers Whirlpool a vu ses ventes chuter partout dans le monde

Whirlpool, le plus grand fabricant d’appareils électroménagers au monde, est devenu le parfait exemple des profondes difficultés auxquelles dorénavant sont confrontées les multinationales.

  • Les ventes en Amérique latine ont plongé de 22%.
  • Dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, le Chiffre d’affaires a chuté de 8%.
  • En Asie, les ventes ont baissé de 2%.

Quand est-ce que la plupart des gens vont être touchés ? L’économie mondiale ralentit de manière significative, et la prochaine crise économique mondiale est déjà là.

Bien sûr, les compagnies pétrolières ressentent plus que quiconque les effets de cette crise. Selon CNN, l’effondrement du cours du pétrole a coûté 67 milliards de dollars à 40 des plus gros producteurs de pétrole américains cotés en bourse…

On assiste à un véritable bain de sang pour les compagnies pétrolières américaines.

La chute des cours du pétrole a fait perdre 67 milliards de dollars aux 40 des plus gros producteurs de pétrole américains cotés en bourse l’année dernière, selon l’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA – Energy Information Administration). Et le saignement devrait se poursuivre pour beaucoup d’entre elles au moins sur ce début d’année.

Les pertes ont dépassé 1 milliard de dollars pour chacune des compagnies pétrolières comme EOG Resources (EOG), Devon Energy (DVN) et Linn Energy (LINE), ainsi que pour Sandridge Energy (SD), le foreur de pétrole de schiste qui a récemment admis étudier la possibilité d’une mise en faillite.

C’est une quantité faramineuse d’argent qui a été perdue.

En ce moment, nous utilisons tellement souvent certains termes comme « millions » et « milliards » qu’on en vient à perdre toute notion de réalité.

Mais ces montants et ces chiffres sont malheureusement bien réels et dépassent l’entendement.

Ces derniers jours, Barack Obama s’est vanté lors de ses déplacements, qu’il avait sauvé l’économie mondiale d’une nouvelle Grande Dépression. Mais c’est absolument faux. Au lieu de cela, nos «leaders» ont tout simplement ouvert la voie à une crise plus importante et bien plus grave. J’aime la manière dont Doug Casey l’a expliqué récemment

Doug-CaseyVous devez vous rappeler que tous ces gouvernements et banques centrales du monde entier n’ont pas seulement entraîné les taux d’intérêt à zéro, mais ils les ont amenés à des niveaux négatifs dans certains cas… et ils ont simultanément imprimés des milliers milliards d’unités monétaires. Et alors même qu’ils insistent désespérément dans cette voie sans issue, l’économie continue de s’effondrer.

… Ils ont créé une super-bulle sur le marché obligataire, une bulle sur les marchés actions, et pendant ce temps là, les matières premières se sont effondrées et sont maintenant en dessous des coûts de production dans de nombreux cas.

… La situation économique s’aggrave… et la prochaine étape sera que j’appelle, la Grande Dépression.

Que vous compariez la situation actuelle à une dépression ou bien à la plus grande dépression, la vérité est que nous nous dirigeons vers des temps qu’aucun d’entre nous n’a jamais connu auparavant.

La plus grande bulle de dettes de toute l’histoire commence à imploser, et cette fois les banquiers centraux ainsi que les politiciens ne seront pas en mesure de résoudre le problème.

Et tout comme en 2008, la grande majorité de la population ne sera pas capable de reconnaître les signaux d’alerte jusqu’au moment où il sera trop tard.

Source: theeconomiccollapseblog

1 Commentaire pour l'article Alerte: Economie en déclin: Forte baisse des revenus d’Apple. Plongeon historique des ventes d’iPhone

  1. Normal, on arrive en fin de cycle d’innovation sur les smartphones. La place maintenant est au clones. Syndrome de la brosse à dent: les «améliorations» sont dorénavant marginales donc inutiles, comme un écran incurvé ou des paillettes sur le boitier. D’un autre côté ça rassure un peu: ça veut dire que certains clients d’Apple ne sont pas des poires.

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