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Turbulences financières: vers un nouveau krach financier

krach-boursier-crise-boursiereDepuis le début de l’année, la volatilité des marchés et la déroute du secteur financier inquiètent et l’éventualité d’un nouveau krach maintient un sentiment de défiance généralisé à l’égard des banques. L’indice CAC 40 a ainsi connu une baisse de 13,8% depuis janvier.

Cette semaine, les valeurs des actions des banques françaises, italiennes et allemandes ont plongé emportant avec elles les principaux indices boursiers européens. Jeudi, la Bourse de Paris a perdu 4%, soit légèrement plus que celle d’Hong Kong, et celle d’Athènes plus de 6%. Après une baisse de 13%, le titre de la Deutsche Bank a été ramené à son niveau de début 2009, en pleine crise financière.

Entre le ralentissement de la croissance chinoise, la chute des prix du pétrole qui plombe les pays producteurs et les signes de faiblesse du secteur bancaire, la nervosité reste à son comble sur les marchés financiers. La peur d’une récession aux Etats-Unis amplifie ces inquiétudes, d’autant que, mercredi dernier, Janet Yellen, présidente de la Réserve Fédérale Américaine (dite la Fed), a déclaré : «les conditions financières aux Etats-Unis sont devenues récemment moins favorables pour la croissance ». Les doutes s’accumulent quant au bien-fondé de la politique des banques centrales dont les fortes émissions de liquidités n’ont à faire redémarrer ni la croissance ni l’inflation. La fragilité de certains Etats européens comme la Grèce ou l’Italie, la peur de la déflation, la crainte de l’explosion de bulles immobilières et les taux records de surendettement publics et privés sont autant de facteurs qui rendent les marchés de plus en plus frileux.

Si certains acteurs des marchés financiers jugent que le spectre de 2008 est là, d’autres parlent de sur-réaction et contestent que nous soyons face à une nouvelle crise bancaire. Ceux-là imputent les turbulences qui affectent les marchés à l’état de la croissance, de l’inflation et de l’emploi dans les pays occidentaux. Telle est l’analyse de la société Lazard Frères Gestion, selon laquelle «nous sommes aujourd’hui davantage confrontés à un accès de panique des marchés qu’à une vraie dégradation des fondamentaux».

Le G20 Finance, qui se tiendra à Shanghai les 26 et 27 février prochain, sera l’occasion de connaître le positionnement des banques centrales et de voir si et dans quelles mesures elles seraient prêtes à mener une action concertée et coordonnée pour empêcher que la situation ne dégénère en crise financière profonde.

Source: franceculture

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