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En Espagne, 80 % des jeunes vivent chez leurs parents

jeune-espagnol-vivant-chez-ses-parentsLa crise, le chômage, l’impossibilité d’accéder à un logement compromettent les possibilités d’émancipation, selon une étude réalisée pour le Conseil espagnol de la jeunesse.

Les jeunes restent les grands laissés-pour-compte de la reprise en Espagne. C’est ce que montre l’étude de l’Observatoire de l’émancipation publiée le 28 décembre. Réalisée pour le compte du Conseil espagnol de la jeunesse (1), elle est titrée : « Près de 80 % des moins de 30 ans continuent à vivre chez leurs parents. »

Il y a bien sûr une constante culturelle, qui explique que dans les pays du sud de l’Europe, les jeunes partent tardivement du domicile familial. L’âge de départ est de 28,9 ans en Espagne, 29 ans en Grèce, 29,9 en Italie, contre 26 ans pour la moyenne européenne. Les jeunes Suédois, les plus précoces, partent à 19,6 ans en moyenne, et les Français à 23,7 ans, selon l’agence européenne Eurostat.

29 % des emplois à temps partiels

Mais l’âge moyen d’accès à une vie d’adulte indépendant avait entamé une baisse en 2006 en Espagne pour atteindre 28,3 ans en 2009. Il est reparti depuis à la hausse. Car la crise s’est érigée en véritable obstacle pour l’émancipation, analyse le Conseil espagnol de la jeunesse. La situation des jeunes n’a, de fait, cessé de se dégrader. Les 28 % de moins de 30 ans qui étaient au chômage en 2009 sont devenus 39 % en 2015.

La situation de ceux qui travaillent s’est, elle aussi, dégradée. Plus d’un emploi sur deux (52 %) des moins de 30 ans est temporaire et près de la moitié de ces contrats sont d’une durée de moins d’un an. De plus, 29 % des emplois sont à temps partiel.

Enfin les jeunes sont de plus en plus contraints d’accepter des emplois sous qualifiés par rapport à leur niveau de formation. C’était le cas de 55 % de ceux qui avaient un emploi en 2014 et de 57 % l’an dernier.

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